Dans un entretien qu’il a accordé à nos confrères de mosaiqueguinee.com, le secrétaire d’État à la présidence en charge des services spéciaux, de la lutte contre la drogue et des crimes organisés a touché du doigt sur l’importation de bouillons cubes en Guinée. Colonel Thiegboro Camara interpelle le ministère du commerce à prendre toutes les dispositions contre ce fléau nuisible pour la santé de la population.
Voici l’intégralité de son intervention :
«Le bouillon, c’est un autre problème, en Guinée nous avons plus de cent marques, c’était 116 marques en 2016 et cela dépasse l’Europe entière. La Chine populaire avec une population d’un milliard cinq cents millions d’habitants, n’a pas dix (10) marques de bouillon. Il n’y a pas plus kafir (kfr) que le commerçant guinéen. Ils vont à la mosquée pour rien, ce sont eux qui importent ça, sans aucun contrôle et ils savent que ça détruit, c’est pourquoi les jeunes filles mariées ont des difficultés de conception c’est la cause. Les garçons aujourd’hui à partir de 45 ans, ils ont des problèmes. Ils ne sont pas efficaces et il faut se doper pour être homme, et cela ne peut pas continuer éternellement. Le bouillon Ajino moto, vous le mettez sur un mouchoir blanc, vous mettez au moins une quantité dans l’eau et vous emballez la partie génitale d’un taureau il est castré. Il ne peut plus faire quoi que ce soit, quand l’homme mange ça il est également castré. Les commerçants guinéens vont en Chine, ils disent aux chinois de les fabriquer les bouillons vous mettez crevettes, crapauds, lézards etc… Le marché guinéen est inondé, il y en a de trop! C’est juste pour tuer les gens “je jure “sur l’honneur l’insuffisance rénale est causée par le bouillon. Il n’y a pas un consommable plus dangereux que le bouillon, ils ont parachuté sur nos marchés ici, sans aucun contrôle. Ils sont en train de tuer tous les jours des guinéens. Quand vous partez à l’hôpital, il y a toute sorte de maladies pour tout âge, c’est en Guinée seulement qu’on voit ça. Nous sommes en danger mortel avec ces bouillons-là, ils viennent de partout, personne ne contrôle. On est entrain de faire un écrit sur ça, pour l’adresser au ministre du commerce parce qu’il faut finir avec cette histoire», a-t-il martelé.