Ce pantin du Président Macky Sall trouve du confort en s’attaquant violemment et à répétition au Président guinéen.
Mais ce qu’il ignore, c’est que la Population guinéenne n’est pas celle de la Guinée-Bissau traumatisée par l’instabilité politique et économique.
Si un homme sans personnalité de son acabit a pu, par des manœuvres dilatoires, se retrouver au sommet de l’Etat malgré son immaturité politique et son parcours de perturbateur, Monsieur Cellou Dalein Diallo dont il apporte aujourd’hui le soutien à visage découvert, ne peut arriver à ses fins en utilisant la même fourberie, car le Peuple de Guinée n’est guère dupe au point de jeter son dévolu sur un ancien fossoyeur économique.
La non-ingérence dans les affaires internes des Pays est un principe consacré par l’article 2 de la Charte des Nations-Unies.
Malheureusement, n’ayant aucun sens de l’Etat, ce clown des Chefs d’Etat africains ne cesse de fouler au sol cette valeur régissant les relations des Nations.
Nul besoin ici de rappeler le rôle combien de fois panafricaniste qu’avait joué le Président Ahmed Sékou Touré dans la décolonisation de ce pays dont le Président par erreur de la nature ne cesse d’écorcher aujourd’hui les relations historiques liant son Pays au nôtre.
Irrespectueux et impulsif, ce mélange au goût fade fait de Monsieur Embalo le Président le plus vulgaire de l’histoire de ce Pays considéré comme étant la plate-tournante du narcotrafic en Afrique de l’ouest.
A l’allure, cet impubère politique risque de ne pas avoir long feu à la tête de ce Pays réputé être l’un des plus instables de la Sous-région.
Quelle punition divine pour les Bissau-guinéens d’avoir un tel dirigeant!
Plutôt que de s’attaquer aux Chefs d’Etat ivoirien et guinéen qui le considèrent tout juste comme un amuseur public, Monsieur Umaro fera mieux de s’occuper de la situation explosive des officiers supérieurs mécontents poursuivis par la communauté internationale dont il avait demandé le soutien pendant la campagne électorale en contrepartie de leur protection une fois élu à la magistrature suprême de son Pays.
Selon certaines sources même, le torchon brûle déjà entre lui et ces hommes en tenue. Le ton serait monté d’un cran.
En tout cas, la récente visite du Président Issoufou sur la terre bissau-guinéenne en dit long.
En un mot tout comme en mille, toujours est-il qu’il y a de l’étincelle dans l’air en Guinée-Bissau.
Sayon MARA