Les 26 et 27 décembre dernier, la ville de Macenta a été le théâtre de violence interethnique qui a fait plus de dix (10) morts, des blessés et de destruction des biens publics et privés.
Le président du parti Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée charge l’état d’en être le seul responsable de cette situation.
Bah Oury pense que “Cela est une conséquence lointaine de l’incapacité des élites qui ont gouverné la Guinée depuis des années, à faire transcender le clivage ethnique ”, soutient l’opposant
L’ancien ministre de la réconciliation nationale explique que ce qui se passe dans la région de la Guinée forestière est le prolongement de la guerre civile en Sierra Leone et au Liberia.
Plus loin, Bah Oury regrette que les autorités actuelles n’aient pas pu régler définitivement ce dossier sensible, qui représente un risque pour la stabilité de cette région.
“Parce qu’on a mis du médicament sur les blessures, mais les blessures ne sont pas guéries. On a voulu aller en profondeur dans ce dossier mais nous n’avons pas eu le temps de le faire, et ceux qui ont repris le dossier ne l’ont jamais traité”, fustige t-il
Au-delà de son incapacité de résoudre cette crise, Bah Oury accuse le pouvoir en place d’en rajouter d’autres.
“Aujourd’hui, si vous voulez être ministre, il faut que vous soyez attaché à un coin de la Guinée en disant que vous êtes le représentant de telle ou de telle communauté. Chacun veut se rattacher à une communauté pour dire celui le meilleur représentant de cette communauté pour la défendre on le choisit en conséquence. iI distribue les ressources publiques et le jour où on veut l’enlever il va mobiliser tout le village en disant que c’est votre fils donc c’est contre vous. C’est comme ça les choses sont en train d’être menées et ça n’a rien à voir avec un projet de construction du pays ”, dénonce l’opposant
ADD