Un an après sa nomination à la tête de la Haute Autorité de la Communication, Boubacar Yacine Diallo se félicite du résultat obtenu sur le terrain. Il dit être indépendant dans la gestion de l’Institution qu’il préside. Il affirme travailler en harmonie avec tous les commissaires de la HAC. Depuis bientôt un an, l’équipe qu’il dirige a entrepris d’importantes réformes.
Nommé le 25 Août 2020, c’est seulement le 01 septembre, soit un mois deux semaines
avant l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 que Boubacar Yacine Diallo et ses
collègues ont pris fonction. Ils se sont tout de suite mis à la tâche pour réglementer la
campagne électorale qui s’annonçait tendue. Grâce à cette réglementation, il n’ y a pas eu
d’incidents majeurs enregistrés. Ce qui réconforte le président de la HAC.
« Nous avons réussi à réglementer cette campagne à travers le partage des émissions,
spot radios télés et autres… c’est ce qui a fait qu’à la fin de la campagne, on a reçu aucune
plainte venant des partis politiques ou de la cour constitutionnelle. C’est une avancée
majeure ça. »
Le deuxième chantier au quel Boubacar Yacine Diallo et son équipe se sont attaqués, c’est celui de l’assainissement du paysage médiatique Guinéen à travers l’enrôlement des journalistes. Un enrôlement suivi de la délivrance des cartes professionnelles qui a
débuté depuis quelques mois. Son institution a reçu prés de quatre milles dossiers de
candidature dont 2.300 ont été enrôlés. A ce jour, 930 cartes ont été distribuées à
Conakry et le reste des cartes est en cours de confection. Une autre satisfaction pour
Boubacar Yacine Diallo.
« Cette carte qui était aussi vendue a 100.000 ; nous l’avons non seulement rendue
gratuite mais aussi, nous avons recensé les journaliste dans leurs rédactions respectives.
Même si on n’a pas fini ce boulot mais le reste sera fini bientôt. Ça aussi, il faut s’en réjouir. ».
Sur la question de savoir si le président de la HAC et ses commissaires sont libres dans
leur prise des décisions, il répond sans ambages…
« Ici, dans ce que nous faisons, nous sommes libres, la seule chose ou pression qui pèse
sur nous, c’est notre propre conscience. Donc nous travaillons en toute indépendance ».
S’agissant de la subvention accordée aux medias, le président de la HAC souhaite que le partage soit équitable pour éviter de la frustration.
Boubacar Barry