Ceci est martelé avec une si grande passion qu’on a l’impression d’entendre un exposé de crime.
En fait, les élections sont pour les politiques ce que la compétition est pour les sportifs; c’est à la fois leur principale vocation et leur raison d’exister. Ils competissent pour pouvoir disposer de mandats électifs leur permettant de mettre en application leurs projets de développement.
Néanmoins, il faut préciser que les élections ne sont pas qu’une affaire des politiques. Elles concernent avant tout les électeurs, donc les citoyens qui doivent choisir celui ou ceux qui vont parler et agir en leurs noms.
Dans la même logique de raisonnement, bien que le championnat soit organisé pour les sportifs, il n’a de sens que lorsque les spectateurs et sponsors se mobilisent pour faire d’une passion un business. Et c’est en cela que chaque acteur gagne selon le rôle qu’il joue.
En général cette stratégie de manipulation des mentalités trouve sa source auprès des dirigeants sans bilan honorable et ceux qui tiennent le pouvoir en utilisant des manœuvres dilatoires pour faire diversion et gagner du temps.
Sinon la politique n’est la propriété exclusive de personne. Cela veut dire que chacun peut descendre dans l’arène pour convaincre l’électorat de le choisir à travers la pertinence de son projet de société. C’est la seule manière légale et légitime de conquérir et exercer le pouvoir au nom des populations.
Alors, il peut être raisonnable de remettre en cause la qualité d’une classe politique, mais c’est totalement absurde de questionner la nécessité d’un processus électoral régulier, inclusif et crédible.
