Tribune/Du mensonge au dénigrement : Qui veut la tête du Ministre Somparé
« Tout est permis en faveur de sa propre cause, même la mauvaise foi ». Citation de Henri-Frédéric Amiel ; Les fragments d’un journal intime (1821-1881).
Cette citation résume bien l’article de Louis Celestin paru sur Guineenews.
Dans toutes les écoles de journalisme, on apprend que le journaliste a pour mission d’informer, d’éduquer et de divertir. Louis Celestin en est-il conscient ? Pourtant, il est fait partie des doyens actuels de la plume, en Guinée. Comme pour dire qu’il n’y a pas seulement que de jeunes journalistes qui font fi à l’éthique et à la déontologie de ce noble métier.
A cet effet, pourquoi Louis Celestin a tenté de diffamer, dénigrer pour salir la réputation d’un Ministre, Amara Somparé, pourtant bien apprécié par la presse guinéenne ? Quel agenda avoué et non avoué a-t-il contre le Ministre de l’Information et de la Communication ?
Dans son article cousu de contre-vérités, Louis Celestin attribue des propos à M. Somparé qui sont aux antipodes des déclarations faites par ce dernier, suite à l’adhésion d’une centaine de jeunes au RPG-AEC. M. Somparé déclarait que « Je pense que les gens ont souvent la mémoire courte, parce que si on se rappelle de ce qu’était la Guinée avant 2010 et ce qu’elle est devenue aujourd’hui on se rendra suffisamment compte du travail qui a été abattu. »
L’autre b.a.ba d’un journaliste reporteur est de relater les faits tels qu’ils sont. Si Louis Celestin et les mains cachées derrière lui n’ont rien contre M. Amara Somparé, pourquoi avoir effectué une acrobatie digne d’un gymnaste médaillé en or, en dehors de toute éthique et déontologie. Au diable, l’exactitude, l’équité, la rigueur, la vérité et l’impartialité. Bref, au diable l’objectivité. Louis Celestin utilise la plateforme qui lui est offerte à Guineenews à des fins personnelles et inavouées.
En quoi, ces propos tenus au siège du RPG-AEC dérangent Louis Celestin et son/ses manipulateur(s) ?
Le Ministre Somparé connu pour son calme et la mesure dans ses propos ne saurait « clouer au pilori » des hommes, un ancien Président de la République et réfuter les bonnes œuvres de tout un régime, comme le relate le sieur Celestin.
Comme tout bon conducteur de voiture avec un permis valable et conscient, Monsieur Somparé sait qu’il doit, de temps en temps, regarder dans le rétroviseur pour arriver à bon port.
Le manque de sens de l’histoire est la damnation du monde moderne disait Robert Penn Warren. Monsieur Somparé connait et a vécu l’histoire récente de notre pays et croit fermement à l’avenir de notre chère Guinée. Il sait qu’il a commencé son long voyage au temps de Feu Ahmed Sékou Touré, qu’il a fait escale au temps de Feu Général Lansana Conte et qu’il continue ce même voyage aujourd’hui jusqu’à quand et où, seul Dieu le sait.
C’est pour cela qu’il a parlé d’unité, de paix et de développement dans son allocution. Pour les Guinéens, voilà qu’on travestit l’essentiel et le vital du message pour le réduire à cet article de bas étage.
A la place du Ministre Somparé, je ne porterai pas de plainte contre ce journaliste au risque de faire sa publicité et de descendre à son niveau. Rappelez-vous de ce qu’a dit Einstein sur la dispute avec les imbéciles…
Alors pour qui roule Louis Celestin ? Qui se cache derrière cet article ? Peut-être veulent-ils prendre la vague de l’ethnostratégie et ainsi aliéner l’appui d’une communauté au Ministre Somparé parce qu’il s’en serait pris à l’héritage du régime Conté, leur fils ?
Au demeurant, Amara Somparé n’a jamais critiqué des personnes, un régime. Il parle de faits, d’accomplissements, de programme, de société. Qu’ils s’attaquent à cela.
Ce que je finirai par dire à Monsieur Somparé est de ne pas oublier qu’ « on n’a jamais le dernier mot avec les personnes de mauvaise foi », selon Jean Dutourd.
Alsény Souaré