Sangoyah: un boutiquier victime d’attaque à mains armées, une somme d’argent emportée

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Dans la nuit de ce jeudi, 27 août 2020, Mamadou Diouldé Diallo, propriétaire d’une boutique d’alimention générale a été victime d’attaque à mains armées. L’acte s’est produit à Sangoyah sur la corniche,  juste  en bas de la pharmacie du grand carrefour.

Les malfrats, au nombre trois sur une moto, ont fait des tirs de sommation avant de s’introduire dans la boutique de leur victime pour faire leur sale besogne.

« C’est aux environs de de 22h – 23h moins, nous étions là, avec des jeunes qui étaient en train de veiller. Moi, j’étais prêts à rentrer. C’est ainsi que trois personnes sont venues sur la moto. Ils ont dit à tout le monde de rentrer. Ils ont tiré un coup de feu, deux coups de feu, tout le monde a eu peur et est rentré. Maintenant ils (bandits) se sont dirigés vers moi, ils se ont introduits dans la boutique et m’ont dit de faire sortir l’argent.

Je leur ai dit que je n’ai pas d’argent. « Ils ont non ! Fais sortir l’argent. Si tu fais pas sortir l’argent on va te tuer« . C’est ainsi que celui qui ne détenait pas l’arme a dit à son ami «  s’il ne fait sortir l’argent faut il faut tirer sur lui. Il faut tirer sur lui d’ailleurs « . Ils sont rentrés, ils ont pris l’argent qui était avec moi. Je ne connais pas combien exactement mais c’est à peu près deux millions (2.000.000 GNF). Ils ont pris ça et ils sont partis » explique Mamadou Diouldé Diallo.

Visiblement, ses bourreaux ne voulaient que du fric. Ils n’ont emporté aucune marchandise. La victime s’estime d’ailleurs heureuse puisqu’elle n’a pas été blessée.

« Ils n’ont pas pris la marchandise. Ils mont agressé un peu mais pas tellement. Ils m’ont donné un coup de poing sur la tête. L’un d’entre eux aussi a pris un paquet de jus et a jeté sur moi. Ce sont les deux coups d’agression que j’ai subi. Après l’opération ici, ils sont partis tranquillement sans précipitation. C’est comme s’ils ont rien commis comme forfaiture » s’étonne Mamadou Diouldé qui invite l’État à protégé les commerçants.

« Nous payons les taxes, nous-nous acquitons de nos devoirs vis-à-vis de l’État. Maintenant, le devoir de l’État le plus absolu vis-à-vis de nous, c’est la sécurité. Parce-que sans la sécurité on ne peut pas travailler, sans la sécurité on ne peut rien faire. C’est quand on est sécurisé qu’on peut travailler et payer les impôts et les toutes les taxes que l’État nous réclame. Donc  l’État aussi n’a qu’à faire son devoir vis-à-vis de nous en nous sécurisant » conclut-il.

Cette opération s’est déroulée à quelques centaines de mètres du carrefour où sont postés des agents de sécurité qui étaient plutôt préoccupés à réclamer de l’argent aux citoyens qui ‘e portaient des bavettes.

Selon des témoignages, les malfrats qui ont opéré chez Mamadou Diouldé auraient d’abord mené une attaque à Sangoyah, 3è porte. Ils auraient emporté « trente millions (30.000.000 GNF) »  retirés des mains des  « d’agents d’orange money« .

Thiankoye (+224 621 99 15 74)

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