Le président du parti MoDeL s’est prononcé sur l’exécution du chronogramme de la transition. Aliou Bah, émet des réserves par rapport au respect du délai des 24 mois signés avec la CEDEAO.
Le leader politique fonde son analyse sur le retard accusé dans la réalisation de certaines activités prévues dans le cadre du retour à l’ordre constitutionnel.
« Pour le moment je crois que les éléments importants qui sont en rapport avec le retour à l’ordre constitutionnel ne sont pas priorisés. Parce qu’aujourd’hui lorsqu’on parle du processus électoral qui est celui par lequel on sortira de la transition on a aucun acte tangible qui soit posé. D’abord les concernés ne sont même pas consultés, c’est théorique ça, en réalité qu’est-ce qui concrètement est fait ? La question constitutionnelle elle n’est pas évacuée, tous les éléments de base doivent venir de cette constitution ».
En tant qu’acteur politique, le jeune leader est sûr que la Guinée va organiser les différentes élections. Mais la question que pose Aliou Bah, est celle de savoir ces élections auront lieu à quelle date.
« Nous savons que nous irons aux élections mais de quelle façon, et de quel type d’élection on ne sait pas. Parce que le texte de base qui doit définir tous ces contours-là, la constitution mère de tous les textes, elle n’est pas encore élaborée et nous ne voyons pas d’indices qui montrent d’abord son caractère inclusif, parce qu’on a vu ces soi-disant consultations et démarches qui sont menées qui fragilisent cette constitution dont on parle (…) », conclut-il.
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