Plusieurs opposants membres de l’UFDG et l’ANAD sont détenus à la maison centrale de Conakry depuis le lendemain de l’élection présidentielle du 18 octobre dernier. Certains sont annoncés malades et d’autres y sont morts.
Il a fallu plusieurs mois pour que certains d’entre eux commencent à être jugés. Certains avaient entamé des démarches pour protester contre leurs détentions sans jugement.
Ce mercredi 27 janvier 2021, le président du parti Union pour le progrès de la Guinée (UPG), a dénoncé la lenteur de la justice dans ces dossiers.
“Depuis quand nos amis sont en prison ? La procédure est très lente, on devrait plutôt accélérer les procès pour que les gens puissent se défendre et quitter ces détentions qui ne répondent pas aux principes mondiaux”, a laissé entendre Jaques Gbonimy
Lors du dernier procès de Mamady Condé alias Madic 100 frontière, le ministère public a requis 10 ans d’emprisonnement ferme et le paiement de 100 millions de francs guinéens.
En attendant la sentence qui doit être rendue le 08 février prochain, cet acteur politique invite la justice guinéenne à libérer tous les détenus, ce qui selon lui, pourrait décrisper la crise politique que le pays traverse.
“10 ans d’emprisonnement et 100 millions de francs guinéens c’est extrêmement élevé et c’est très dur pour un guinéen et pour une infraction de ce genre”, souligne ce responsable de l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique
ADD