Présidentielle 2020, Le Directeur de Campagne et Premier Ministre pauvre en argumentaire électoral.

À quelques jours du scrutin, les populations Guinéennes deviennent de plus en plus éclairées de la démarche des candidats en lice pour les présidentielles.

Kassory Fofana qui utilise un Jet privé pour parcourir même une cinquantaine de kilomètres, Alpha Condé qui reste en position de faiblesse à Sekhoutoureya pour éviter toute contestation populaire, espérant convaincre le peuple à distance. Les forces de sécurité et de la défense, les responsables administratifs et politiques de la mouvance qui utilisent illegament les moyens de l’État pour battre Campagne sur la base d’une Constitution imposée.

De l’autre côté, les candidats de l’opposition, qui réussissent tant bien que mal à joindre les deux (2) bouts, sous le soleil et la pluie, bravant les boues dûes aux mauvais états des routes, la crise sanitaire, quelques violences politiques, et l’insécurité pour parcourir le territoire afin d’être auprès des populations locales pour s’en quérir des réalités.

À ce stade, bienvenues aux promesses et argumentaires de Campagne, chacun cherche à attirer le maximum de citoyens en sa faveur.

Heureusement pour les uns et malheureusement pour les autres, le Peuple n’est plus dupe. Il voit clairement les choses, le bilan du régime sortant et les ambitions et projets de société des partis politiques.

Si nous prenons l’exemple sur le Directeur de Campagne du RPG-AEC, après plusieurs années à la Primature, son bilan ne pèse que le poids d’une plume, symbolisant le coq du logo du parti, tellement legé, il promet désormais que de la confiance et des engrais, comme dans son discours d’hier à maferinyah, après avoir survolé cette contrée, en évitant et zoomant sur le mauvais état de la route dans son avion loué du frais du contribuable Guinéen.

Au même moment, Alpha Condé réappuis sur son bouton politique de la division, de la persuasion et de la dissuasion, comme si au-delà de sa personne, la Guinée ne sera plus un État, cet homme politique autrefois avec des nobles ambitions devient de plus en plus nocif, alimentant des foyers de crises et d’angoisses pour tenter se maintenir au pouvoir.

Largement boudé par ses partenaires étrangers, il ne compte que sur les Institutions << Républicaines >> acquises pour sa cause pour dérouler son plan Électorale, c’est pourquoi, la Cour Constitutionnelle a validé sa candidature malgré son illégalité, la CENI a imposé sa photo en première position tandis-qu’il n’a pas été le premier à payer sa cotion et déposer sa candidature, elle refuse de verser en temps la subvention des partis politiques pour mieux les affaiblir, la HAC qui censure les supports de Communications Électorales des partis de l’opposition, tout en piétinant sur tout débat politique entre les candidats afin que le Peuple soit mieux décisif pour qui voter. L’armée et la police qui sécurisent l’ensemble des déplacements de Campagne d’un camp, en ignorant complètement les autres candidats. Les panneaux publicitaires qui sont pris en assaut par les affiches publicitaires d’un candidat en manque des éléments de communications et langages Électoraux.

Parallèlement, les discours politique des partis de l’opposition restent rassembleurs, espérant battres Campagnes sur des thématiques républicains assainis de toute stratégie malsaine afin de mieux servir les Guinéens.

Désormais, nous restons positifs qu’à l’issue des Élections, la Guinée aura la chance de sortir de l’ornière. Car avec la vigilance du Peuple, nous devons d’abord barrer la route à toute idée de troisieme mandat, et mettre pression sur le prochain président afin de gouverner autrement.

OUSMANE KEITA
CHRONIQUEUR POLITICO-JURIDIQUE
ANALYSTE POLITIQUE
ALTERMONDIALISTE
CITOYEN DE LA RÉPUBLIQUE
COORDINATEUR GÉNÉRAL DE LA PLATEFORME CITOYENNE ENTREPRENDRECHEZNOUS