Phase 1 de la riposte au covid-19: Le coût global  s’est chiffré à 125 milliards GNF (Ministre Rémy Lamah)

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Le ministre de la santé a fait le point de la première phase de la riposte à la pandémie du coronavirus. Le médecin-colonel Rémy Lamah est revenu sur les actions menées et les acquis de la riposte au Covid -19.

Concernant le volet surveillance épidémiologique, le ministre Lamah dira qu’à la date du 11 juillet 2020, 32 683 tests ont été effectué et 6 141 cas positifs au covid-19 enregistrés. L’opération a également permis «de traiter 4 862 personnes déclarées guéries à ce jour soit 79% des cas positifs, de recenser 37 décès hospitaliers soit 0, 06% des cas positifs, d’établir et de tester 20 061 cas contacts dont 2 399 testés positifs et de sortir 17 662 contacts du suivi, soit 88% des cas contacts ».

Les malades déclarés positifs sont pris en charge. Le dispositif de surveillance s’avère efficace puisqu’il a permis de diagnostiquer, d’isoler et de traiter les patients se réjoui le Rémy Lamah. Les centres de traitement ont été multipliés passant de « de 2 à 9 centres de traitement dont 6 à Conakry à savoir Donka, Gbessia, Kénien, camps Alpha Yaya Diallo, Nongo et le centre traitement de la maison d’arrêt centrale et 3 à l’intérieur en l’occurrence Fria, Boké et Kindia. Cette extension a permis de passer d’une capacité d’hospitalisation cumulée de 600 à 1 200 lits. Notre capacité journalière de test est passée de 250 à 1000 tests jour » poursuit-il.

Dans ce bilan de la première phase de la riposte, la communication aura joué aussi sa participation note le ministre. Ainsi, explique-t-il, « avec l’appui des professionnels de la santé, des ONG et autres acteurs de la société civile et à travers les médias, des campagnes de sensibilisation ont été entreprises sur toute l’étendue du territoire nationale ; appuyées de distribution de masques de protection achetés par le gouvernement à titre préventifs ».

Ce plan de riposte aux dires du ministre a couté  125 milliards de francs guinéens. Malgré tout, poursuit-il, les défis restes énormes pour endiguer la maladie car « il existe encore des contacts perdus de vue qui constituent des risques certains du maintien de la chaine de transmission de la maladie ». En plus de cette situation, certains patients sont réticents à, l’idée d’aller dans les centres de prise en charge. Ce n’est pas tout !

 « La capacité de diagnostic bien qu’en augmentation reste inférieure à la demande, le non-respect des mesures barrières par la majorité des populations tel qu’on peut l’observer dans les rues et Certains de nos concitoyens continuent de nier l’existence de la maladie ».

Tous ces facteurs n’aident pas dans les efforts de lutte regrette Rémy Lamah dont le département à travers l’agence nationale de sécurité sanitaire envisage d’autres démarches « essentielles » pour la deuxième phase de la riposte.

Thiankoye (+224 621 99 15 74)

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