Tout ce qui est lié à l’art est très mal perçu voire totalement abandonné par la majorité des Guinéens. Dans un de nos reportages sur une des composantes de l’art , nous avons pu encore démontrer les difficultés rentrées par les artistes guinéens quant à l’écoulement de leurs articles.
Pour essayer d’avoir une explication linéaire sur ce désintéressement, notre rédaction a donné la parole à un spécialiste. Il s’agit de Mohamed Salifou Keita, Écrivain Critique littéraire et poète, il est aussi l’un des plus grands spécialistes de la littérature Guinéenne d’expression Française et un journaliste de renom au talent formidable. Pour lui, le Guinéen n’aime pas les choses qui relèvent de la réflexion.
« Tout ce qui est de l’art visuel (peinture, sculpture), même de la littérature, du cinéma, ne sont pas de la préoccupation du guinéen. Le Guinéen n’aime que le tam-tam, la musique. Toute chose qui relève de la réflexion, de la pensée, n’est pas son affaire. Voyez-vous, c’est un peuple à qui l’on a refusé le domaine de la réflexion, à qui on n’a imposé la pensée unique. Cela a été perpétué par une caste de journalistes, d’enseignants qui ne connaissent que cette école. C’est un problème de paradigmes », a indiqué Mohamed Salifou Keita.
Pathé Diallo pour Planete7.info
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