Le FNDC a appelé à une journée de manifestation ce lundi 20 juillet pour demander le départ d’Alpha Condé. Craignant le scénario malien, l’État a sorti des gros moyens pour étouffer toute mobilisation.
Les grands carrefour de Conakry sont investis par des forces de l’ordre. Les quartiers favorables à l’opposition politiques, la circulation est complètement paralysée à l’image de Wanindara où les hostilités ont commencé. Des jeunes en colère et des agents échangent des jets de pierres contre du gaz lacrymogène. Les boutiques et les magasins sont fermés. Sur l’axe Enco5, Sonfonia jusqu’à la Cimenterie un important dispositif sécuritaire composés de policiers et de gendarmes est posté le long de la route.
Même constat sur l’axe Cosa, Bambeto -Hamdalye. À l’enterre de Kaloum, un check-point est installé. Des heurts entre forces de l’ordre et jeunes manifestants sont signalés.
À Dixinn, le domicile de l’opposant Cellou Dalein Diallo est bouclé par un important dispositif de sécurité. Même chose chez le coordinateur national du FNDC dont le domicile est bouclé par trois véhicule de la Brigade de Répression du Banditisme (BRB).
L’arsenal de sécurité est renforcé aux alentours du palais présidentiel. À la Radio Télévision Nationale, le dispositif est également renforcé.
Cependant, sur l’autoroute fidèle Castro, la circulation est effective. Des usagers s’y rabattent pour vaquer à leurs occupations causant ainsi des interminables bouchons à plusieurs endroits.
Thiankoye (+224 621 99 15 74)