Lutte contre Coronavirus: La Guinée dispose de 10 mille tests rapides (Ministre)

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Utiliser la stratégie communautaire comme outil de lutte contre le coronavirus en Guinée et renforcer la capacité de diagnostic dans la deuxième partie du plan national de riposte sont inscrits dans l’agenda des autorités sanitaires. Pour y arriver, plusieurs actions sont prévues a annoncé le ministre de la santé au cours d’une conférence ce lundi, 13 juillet 2020 à Conakry.

Dans cette deuxième phase de riposte, les responsables de la santé comptent renforcer la capacité de diagnostic.

Celle-ci passe par « l’ ’intégration du Centre de Recherche de Maferinyah dans le réseau des Laboratoires, l’augmentation du nombre de sites de prélèvements à Conakry et à l’intérieur du pays, la formation du personnel et l’utilisation du Test de Dépistage Rapide (TDR) » déclare le ministre.

Sur son dernier point justement, Rémy Lamah informe que la Guinée « dispose déjà de 100 000 tests rapides ». Le TDR rappelle-t-il, « permettra de raccourcir le temps de communication des résultats aux sujets et par ricochet le nombre de personnes à dépister. Mais surtout de résoudre en partie la question des cas perdus. C’est le lieu de porter à la connaissance de tous que cette utilisation a déjà commencé, pour les personnes venant de l’étranger, les camionneurs devant sortir de Conakry ».

Il est encore envisagé de mettre en usage les centres de traitement épidémiologique à l’intérieur du pays. Ceci, pour « ouvrir et appuyer les centres dans les préfectures qui vont enregistrer un seuil critique de cas. Il s’agit particulièrement des centres de Boké, Fria, Macenta, N’Zérékoré, Kankan et Mamou. De cette façon, on évitera de déplacer les malades sur de longues distances ».

D’autres actions et non les moindres sont aussi annoncées. Il s’agit notamment d’expérimenter de nouveaux médicaments (l’Artemisia recommandé par le Gouvernement et l’Interféron alpha 2B qui est un médicament qui sera utilisé avec l’équipe médicale de Cuba, sur place.

Tout ça sera appuyé par la poursuite de la communication à travers une sensibilisation incluant « de nouveaux acteurs comme les enseignants autour des moyens de prévention, le respect des gestes barrières et le port des masques de protection dans les lieux publics ».

Par ailleurs, un plan de continuité des services est élaboré. « La continuité des offres de soins nécessite la mise en œuvre des actions de mitigation destinées à atténuer les risques et leurs impacts néfastes sur l’utilisation des services de santé. Aujourd’hui l’utilisation de certains services accuse des réductions pouvant atteindre jusqu’à 50% dans certaines zones » dont les objectifs spécifiques s’articulent des points ci-après :

· Assurer la prévention et le contrôle de l’infection chez les prestataires et bénéficiaires ;

· Assurer la disponibilité et l’utilisation des services de Santé ;

· Développer et mettre en œuvre une stratégie de communication à l’attention des patients et du personnel soignant ;

· Assurer la coordination et le suivi de la mise en œuvre du plan;

· Évaluer l’impact de l’épidémie COVID-19 sur l’utilisation des services de santé conclut le ministre.

Thiankoye (+224 621 99 15 74)

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