Il est incontestable que KAKANDÉ est le poumon de l’économie Guinéenne, mais aussi élite de la pauvreté, bien oui rendez-vous de la bauxite et carrefour de désespoir
Ma ville profonde, mon amour pour toi me pousse à faire face à ce marasme apocalypse qui te ravage sans merci
Parlons du code minier adopté le 09 septembre 2011 par le conseil national de la transition (CNT organe législatif provisoire) qui remplace la précédente par version de 1995, cette révision a été faite notamment par ceux du Revenue Watch Institute (RWI) Une ONG financée par l’open Society de Soros et de l’international Senior Lawyers Projet
Dans ce code minier, la Guinée prendra 15 % via la société Guinéenne de patrimoine minier (Soguipa) et pourra exercer une option de 20%supplémentaires donc 35%pour l’Etat Guinéen
Allons droit au but
BOKÉ est victime du jacassement intellectuel de la part de ses sociétés minières existantes, des lourdes conséquences via exploitation minière sur le droit humains de nos parents vivant dans les localités touchées, aujourd’hui invivable.
Les sociétés conduisent nos parents vers un « aller à la mort »
==> Exproprier des terres agricoles ancestrales sans donner le minimum d’indemnités adéquate, elles versent des contre parties financières qui ne collent pas, pourtant nous vivons de ces terres (quel avenir atroce pour nous et nos enfants) ?
==>En Afrique, l’eau potable n’existe près que pas, peut-être avec l’avènement du CNRD Nous pouvons y croire, pour dire qu’actuellement nous sommes survivant des eaux de sources, pourtant les dégâts causés aux eaux de sources dans la région de BOKÉ par les sociétés minières sont juste démoniaque (nos parents meurent de soif, mes larmes)
==> Les poussières provoquées par l’exploitation et le transport de la bauxite envahissent les maisons, les arbres, les champs, le climat… Suscitant des inquiétudes chez nos différentes familles surtout en cette période du » climat risqué »
==> À Boké, Kolaboui, Kamsar, Sangaredi… Nous vivons pas mais nous existons, c’est pourquoi j’crois à l’existence d’un Dieu unique car vue cette pollution aucune âme ne résiste, sachant nous n’avons ni des hôpitaux adéquat à la prévention sanitaire ni des centres de santé au profil des demandeurs, je m’inquiète, c’est pourquoi je lance un appel à son excellence le Président Colonel Doumbouya d’y faire face !
ASPECT VISIONNEL
– Pertes des terres et des moyens de subsistance
-Accès réduit aux eaux de vie
-Détérioration de santé liées à la qualité de l’air respiré
MON CRI DE CŒUR À L’ÉTAT GUINÉEN
Nous souhaitons (nous jeunes de BOKÉ, Kolaboui…) que l’Etat renforce ses capacités de supervision et de contrôle continu du secteur minier tout en situant sur l’avenir de la vie des habitants de ma région et de ma sous-préfecture (Boké, Kolaboui), il est évident d’adopter une réglementation d’indemnisation et des principes pour les acquisitions foncières dans le secteur minier. Assurer à la bonne manière l’évolution conforme des principes applicables au sein des sociétés avec un contrôle efficace et plus régulier sur les sociétés minières pour sauver des vies
LES SOCIÉTÉS
Nous savons que la responsabilité de protéger les communautés incombe principalement au gouvernement Guinéen, mais les sociétés ont aussi l’obligation de veiller à ce que leurs activités n’aient pas d’impacts environnementaux, sociaux et humains négatifs, elles doivent préalablement fournir aux ménages qui perdent leurs terres en raison de l’exploitation une aide nécessaire et efficace au remplacement des terres ou des moyens de subsistance et donner des indemnités suffisamment importantes pour faciliter un début d’une nouvelle vie
JEUNESSE ET SOCIÉTÉ
Nécessairement dit, aujourd’hui les jeunes diplômés sont peu employés aux postes de haute responsabilité, ceux qu’y sont, sont décidément moins rémunérés, pourtant le principe nous dit << La charité bien ordonnée commence par soi >>
Ils me diront que les détenteurs des diplômes ne sont pas nombreux, je me gâche les pattes en sphère, mensonge, oui mensonge, encore mensonge, prenons nos responsabilités pour notre vie et ville.
Bref : Disons
Pas d’emplois
Pas de santé
Pas de subsistance suffisante
Pas, pas pas…
Par DIALLO SAIDOU
Expert en Management des Ressources Humaines et Consultant Projets