Législatives: Dansa Kourouma rencontre Kassory et se fait l’avocat de la CENI

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Dansa Kourouma et d’autres responsables du Conseil National des Organisations de la Société Civile (Cnoscg), ont été reçus ce mercredi, 18 septembre par le Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana dans le cadre des consultations en cours.

Au sortir de la Primature, le président du conseil national des organisations de la société civile guinéennes a fait le compte-rendu de leur tête-à-tête devant les journalistes.

On n’est pas excité, mentionne le président du CNOSCG, par des questions de date pour l’organisation des élections législatives

«La CENI est la seule institution compétente pour donner une indication de date des élections, aucune autre entité ne peut se substituer à cela. C’est la constitution qui définit cette prérogative. Mais elle doit s’assurer que toutes les conditions matérielles, techniques et financières sont réunies pour réorganiser des élections libres, transparentes et inclusives. Elle est la seule institution qui peut se prononcer sur ses capacités techniques pour la tenue de la date. Ce n’est pas un parti politique ou une société civile qui peut parler à la place de la CENI»,explique Dansa Kourouma

Ce leader de la société civile souhaite cependant que les élections se tiennent cette année. «Nous l’avons demandé depuis le 16 avril et on le réitère. Parce qu’il faut que l’Assemblée Nationale soit légitime pour discuter de certaines questions de la nation», justifie-t-il.

Par ailleurs, s’agissant de l’opportunité d’une nouvelle constitution, Dansa Kourouma déclare : «Nous avons déroulé au Premier ministre nos préoccupations au nombre de six. Premièrement, en quoi est-ce que ces consultations sont représentatives de l’opinion du peuple de Guinée. Deuxième, qu’est-ce qu’on reproche à l’ancienne constitution et qui porte préjudice au fonctionnement normal des institutions de l’État. Troisième, quelles sont les bases juridiques pour parler de la nouvelle constitution. Quatre, l’impact du changement constitutionnel sur les conditions à la fois politique, sociale et économique de la Guinée. Et en dernier ressort, quelle est la procédure d’élaboration d’une nouvelle constitution quand l’ancienne est en vigueur ? C’est la réponse aux préoccupations des membres du CNOSCG qui nous permettra de prendre une décision sereine et on ne peut pas se prononcer sur une constitution qu’on n’a pas vue».

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