L’avocat de Toumba sur le rapport de la commission d’enquête internationale : « C’est un rapport monté de toutes pièces… »

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Me Paul Yomba Kourouma réagit sur la sérénité de son client accusé par rapport aux évènements du 28 septembre 2009 au 6e jour de sa comparution.  Pour l’avocat du commandant Aboubacar Sidiki Diakité alias Toumba, son client reste invariable et serein depuis le début de ce procès.

« Il est toujours invariable. Il est toujours digne, il a toujours gardé le profil bas et il a milité en faveur du droit, en faveur de la réalité. Vous avez vu le défilé à la barre des avocats. Et une grande contradiction est née, celle qui a consisté à dire que la commission d’enquête internationale entendait soumettre au président Dadis Camara des conclusions préliminaires pour que à l’issue de sa censure que les conclusions définitives apparaissent. C’est vous dire toute la manipulation de tous les instruments juridiques intervenus, de la commission nationale et internationale sur place. Ces gens-là ne sont venus là que pour matérialiser la fraude, le faux, l’usage de faux et que tous les documents étrangers à Toumba qui n’a pu les recevoir moins de 5 minutes. Que cela soit matérialiser par un rapport aussi costaud composé de plusieurs dizaines de pages, c’est vous dire tout le montage qu’il y a eu, tous les bureaux d’études qui ont été mis en place consistant à réfléchir sur tous les artifices consistant à mettre hors d’état de nuire ou en tout à effacer toute personne indésirable dont Toumba (…) je crois que tout est clair, nous n’attendons plus que les conclusions », a indiqué Me Yomba Kourouma.

Dans son intervention, Me Yomba Kourouma a récusé le rapport de la commission d’enquête internationale.

« C’est un rapport monté de toutes pièces. Un rapport imaginaire dans lequel ne se reconnait pas Toumba. Et même une confrontation aurait suffi à le prouver. Il n’a jamais comparu devant aucune commission, parce que lui-même de dépendant que du président Dadis qui, le seul pouvait lui ordonner de comparaitre, de dire quoique ce soit en rapport avec la gestion du pouvoir que Toumba a considéré comme sacré, il ne pouvait donner de renseignements que sous l’égide de son patron celui-ci n’ayant pas l’autorisé à le faire… »

 Après plus d’une heure de pause, l’audience se poursuit au tribunal criminel délocalisé de Dixinn.

 

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