Labé : Toutes les dispositions sont en train d’être prises pour une rentrée scolaire réussie (IRE).
L’ouverture des classes au compte de l’année scolaire 2023-2024 est prévue le mardi 03 octobre prochain. A l’inspection régionale de l’éducation de Labé toutes les dispositions sont en train d’être prises pour donner à cette rentrée un éclat particulier. C’est en tout cas c’est qu’à laisser entendre Hamidou Camara l’inspecteur régional de l’éducation.
Par rapport au manque criard d’enseignants dans les écoles, il indique que des mesures sont en train d’être prises de façon provisoire en attendant l’action du gouvernement dans ce sens.
Selon lui : « Pour les enseignants du préscolaire, on a un besoin de 93 enseignants. À l’élémentaire, on a un besoin de 2 310 enseignants. Au secondaire, nous avons besoin de 468 enseignants. Des dispositions à l’interne sont en train d’être prises que ça soit par les communautés, qui sont en train de se mobiliser pour recruter des enseignants communautaires comme ils l’ont toujours fait. Il y a des ressortissants aussi, ils sont en train de recruter pour appuyer les communautés pour la prise en charge de ces enseignants communautaires. Il y a des maires qui demandent à leurs ressortissants qui sont ailleurs qui ne sont pas employés de venir les appuyer, ils vont les assister financièrement » a-t-il-souligné.
Du côté administratif, tout est mis en place pour la réussite de la rentrée rajoute-t-il. « De l’autre côté, nous autorités éducatives, on est en train de voir comment mettre par exemple au secondaire un professeur à cheval pour avoir ses 18 heures par semaine. Lorsqu’un professeur par exemple, il est dans un collège et il n’a que 8 heures ou 10 heures pour qu’il ait ses 18 heures il a besoin d’aller dans un autre collège. Donc, on est en train d’aménager l’emploi du temps pour lui permettre d’avoir ses 18 heures dans deux collèges différents. Et ensuite, nous avons reçu des instructions du ministère, qui dit un maître une classe. S’il y a des enseignants qui ne sont pas chargés, on demande de les déployer vers les classes. C’est ce qui fait d’ailleurs, qu’actuellement le mouvement entre les préfectures est très difficile voire même impossible, on ne peut pas déplacer un enseignant sans trouver son remplaçant », nous a confié Mouctar Camara, inspecteur régional de l’éducation de Labé.
Depuis Labé, Moussa Souleymane pour planète7.