Labé: des militaires accusés d’actes de vandalisme (images)

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La journée ville morte appelée par le FNDC ce mercredi 17 août a été largement suivie par les populations de Labé. Les activités ont été carrément paralysées par cette manifestation pour protester contre le manque du dialogue entre les nouvelles autorités et les forces vives de la nation. Une manifestation qui a fait également des dégâts dans certains quartiers où les populations accusent les forces de l’ordre d’actes de vandalisme.

Un citoyen de la ville nous explique les faits. « Des gendarmes ont fait irruption dans quatre concessions au quartier mosquée. Ils ont défoncé les vitres des fenêtres et portes, caillassé un véhicule qui était stationné dans une cour. Il se sont introduits dans une maison et emporté trois téléphones avant d’embarquer un enfant de 6 ans et partir avec dans leur pick-up. »

Pour ces deux autres, ils sont sortis manifester pour répondre non seulement à l’appel du FNDC mais surtout parce que le régime en place be répond pas à leurs attentes.

« Effectivement nous avons répondu à l’appel lancé par le FNDC à la lettre comme d’ailleurs toute la Guinée et particulièrement la région de Labé. Aujourd’hui en Guinée il n’y a pas d’exception, cet appel a été entendu sur toute l’étendue du territoire national. Nous avons l’avantage de nous asseoir devant nos places, car si nous ne le faisons pas, des personnes mal intentionnées peuvent venir casser nos magasins », a un réagi ce citoyen.

« Nous sommes sortis manifester parce que le régime en place ne répond pas à nos attentes. Les gens sont tués n’importe comment et les boutiques sont vandalisées ça et là. Vraiment nous disons Doumbouya zéro ! », scande cet autre.

Contrairement aux autres, ces deux habitants de la région demandent qu’on arrête les manifestations. Pour eux cela les empêche de gagner à manger et nourrir leurs enfants.

« La journée d’aujourd’hui nous constatons qu’il n’y a pas de travail. Et pourtant nous avons des enfants à nourrir, c’est quand nous sortons nous gagnons à manger et à nourrir nos enfants. Nous les supplions d’arrêter », souhaite cette dame.

« C’est vraiment trop difficile pour nous. Parce qu’il n’y a pas de travail, le mouvement est trop perturbé aujourd’hui. Nous sommes sortis mais on ne gagne rien », regrette ce monsieur.

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