En avril dernier, les avocats du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) avaient écrit à la Cour Pénale Internationale (CPI) l’invitant à s’intéresser à la « répression sanglante perpétrée » par le pouvoir de Conakry lors des manifestation en vue de poursuivre les auteurs et leurs commanditaires.
La plus haute instance a répondu à cette lettre. La CPI s’engage à « analyser les allégations décrites » par les avocats du FNDC en « s’appuyant sur d’autres renseignements disponibles » lit-on dans le document signé de Mark P. Dillon.
Le chef de l’unité des informations et des éléments de preuve au bureau du Procureur de la CPI annonce que » l’objet de cette analyse est d’évaluer, sur la base des informations disponibles, si les cimes allégués paraissent relever de la compétence de la Cour Pénale Internationale et justifient par conséquent l’ouverture d’un examen préliminaire de la situation concernée« .
Il promet que le FNDC sera informé de la décision qui aura été prise concernant la suite donnée à la requête des avocats.
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