Construit vers 1950, témoin de beaucoups d’événements sportifs et culturels, le stade fodé fissa de Kindia qui n’a connu aucune grande renovation se trouve aujourd’hui dans un état piteux. Pis, le gardien du dit stade depuis 18 ans passe la nuit dans la tribune. C’est un constat fait par notre correspondant local.
Surnommé à l’époque « Jacobi », aujourd’hui fodé fissa. L’unique grand terrain de football qui a produit beacoups de joueurs se trouve aujourd’hui dans un état piteux. Tout d’abord à la rentrée, les portes sont vieillissantes et exposent les spectateurs à un grand risque. À l’intérieur, on peut constater les fissures sur les mûrs, la clôture est en passe de lâcher. Le bâtiment qui sert de toilette est abandonné à lui même. La tribune couverte sointe pendant la saison des pluie. Sur l’air de jeu (terre battue), les cailloux sont visibles par endroit.
Pis, le gardien de cette enceinte depuis 18 ans passe la nuit à la belle étoile. Raison, les tôles de sa maison sont parties ailleurs en cette saison des pluies et ne reçoit aucune prime depuis des années » je suis ici depuis 2002. Au temps de feu Ibrahima Fidel (Directeur préfectoral de la jeunesse Kindia) on nous payait. Mais depuis, on ne reçoit rien. » Précise Mohalim.
Il garde tout de même espoir et invite les autorités et autres personnes de bonne volonté « on ne baisse pas les bras car, c’est nos enfants qui pratiquent ce stade. J’invite les autorités à tous les niveaux, mécènes et personnes de bonne volonté à penser à la reconstruction de ce stade ça y va de l’image de Kindia qui reste la capitale de la région ». Conclut t’il.
Si rien n’est fait, le ballon risque de ne plus rouler dans les différents terrains de la ville pepiniaire du football guinéen.
En attendant un coup de main de Dieu, les jeunes de Kindia prennent leur mal en patience.
Nansoko correspond à Kindia