Après cinq mois d’arrêt à cause de la pandémie du coronavirus, les cours ont repris ce lundi, 7 septembre 2020 dans les instituts et universités de Guinée. À l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC ) de Kountia , la reprise a été effective.
C’est dans la joie que les étudiants des licences 1, 2 et 3 se sont retrouvés dans l’unique institution publique d’enseignement du journalisme et de la communication du pays. Les encadreurs de l’Institut ont concocté un calendrier qui devra permettre aux apprenants de boucler le programme de l’année académique. C’est du moins l’explication donnée par le chef du département journalisme.
<< Ça été compliqué au départ parce-que la grande difficulté est comment élaborer le programme avec cette période de crise sanitaire, la politique était d’étudier le programme dans un mois ce qui doit être effectué dans trois mois.
On espère que cette politique permettra aux étudiants d’avoir les cours à 85%>>, a soutenu Dr Thierno Barry.
<< Nous avons entamé cette reprise avec beaucoup de satisfaction>>, se félicite pour sa part, Mamady Yaya Cissé, directeur général adjoint chargé des études.
Il espère que les étudiants se donneront à fond afin de faciliter l’achèvement du programme. <<Nous avons reçu un nombre suffisant d’étudiants, de la 1ere Année à la 3ème Année pour terminer les mois qui nous restent et le programme sera respecté >>, confie-t-il.
Un appel du pied qui semble tomber dans de bonnes oreilles. En tout cas, Mohamed Chérif Sow, étudiant en licence 3 journalisme se dit heureux de reprendre les cours et surtout de savoir que les cours pourront être boucles. << Je suis vraiment ravi de cette reprise car nous étions impatient de finir nos cours et tout le programme>>.
Avec la crise sanitaire, des mesures difficiles ont été prises par les autorités du pays notamment dans le secteur des transports. Le nombre de places dans les véhicules a été considérablement réduit. Conséquences, le prix du tronçon a doublé. C’est donc dans ce contexte économique précaire que les cours ont repris. Mais l’étudiant Sow appelle l’État à la complaisance.
<<Il reste le coût du transport (qui est élevé ndlr) Et, pour ça, l’Etat doit vraiment nous aider >> conclut-il.
Mohamed Djenab Soumah