Inondations meurtrières à Coyah et Kindia : la Première Dame au chevet des familles des victimes et des sinistrés
Le weekend dernier, presque toute la zone côtière guinéenne a connu des précipitations fortes et abondantes. Elles ont endeuillé certaines familles et causé des dégâts matériels importants, notamment à Coyah et Kindia. La Première Dame Lauriane Doumbouya, à l’image de son illustre époux, le Chef de l’État, Père de la Nation, Chef Suprême des Forces Armées, le Colonel patriote Mamadi Doumbouya, a été très émue par cette catastrophe naturelle et humaine.
Aussi, accompagnée d’une force délégation, a-t-elle spontanément réagi en rendant visite aux familles des victimes et aux sinistrés pour leur apporter son soutien moral et matériel avec une rare et émouvante compassion.
La Première Dame de la République a rendu un hommage posthume au jeune héros Aboubacar Kourouma, qui a perdu la vie, alors qu’il tentait de sauver des personnes livrées aux eaux impétueuses. Il avait déjà tiré indemnes quelques enfants des flots au péril de sa vie et continuait, altruiste et bravant le danger, à secourir ses semblables entraînés par les torrents. Pris au piège lui-même, il a fini étranglé par la corde qu’il utilisait pour ramener les gens au sec. Son courage et son abnégation ont impressionné le voisinage à Coyah. Sa mort a été ressentie comme une grande perte pour sa famille et toute la cité.
Une assistance vivrière, matérielle et financière ne peuvent certes pas ramener à la vie une âme fauchée par une intempérie, mais elle peut être d’un grand secours pour les familles meurtries par le deuil ou par les dégâts matériels.
Avec son humilité et sa discrétion naturelles, avec des mots tendres et sa présence affectueuse, la Première Dame a réconforté et soulagé plusieurs familles par ses divers dons. En effet, Madame Lauriane Doumbouya a la main sur le cœur. Elle n’était pas venue les mains vides.
« Nous savons la complexité de la gestion des conséquences de tels événements, cependant nous avons pu réunir des vivres et des non-vivres pour les femmes et les enfants qui ont été éprouvés par ces fortes pluies », a-t-elle déclaré.
Madame Lauriane Doumbouya a, en outre, exprimé sa reconnaissance aux personnes généreuses qui ont apporté une assistance aux victimes des fortes pluies.
En retour, les bénéficiaires de son assistance survenue bien à propos, ainsi que les populations de Coyah et de Kindia sorties massivement pour accueillir l’illustre hôte, lui ont exprimé leurs vifs remerciements pour sa sensibilité, son attention, sa générosité et sa grandeur d’âme.
Avec une approche holistique des catastrophes naturelles, la Première Dame de la République a insisté sur la solidarité et la prévention. Oui, la solidarité, pour apporter un soutien et un réconfort collectifs aux personnes impactées par les cataclysmes. Et, la prévention, pour la gestion anticipative des risques liés aux catastrophes naturelles, et notamment aux inondations qui frappent régulièrement ce pays à forte pluviométrie, à la fois une bénédiction pour la nature et le pays, mais aussi une exposition saisonnière et une vulnérabilité aux intempéries.
La prévention et la gestion des risques passent, bien évidemment, par l’amélioration des infrastructures publiques à laquelle s’attelle son illustre époux, le Colonel Mamadi Doumbouya, Président du CNRD, Chef Suprême des Armées, Chef de l’Etat.
Le Gouvernement, sous sa conduite éclairée, malgré les nombreux défis à relever et les multiples chantiers ouverts ou en perspective, malgré aussi la faiblesse du budget national de développement, va élaborer et mettre en œuvre une politique trans-sectorielle appropriée pour prévenir et gérer les menaces naturelles, mais aussi et surtout, renforcer les capacités d’intervention rapide des pouvoirs publics sur toute zone sinistrée.
La sécurité des personnes et de leurs biens ainsi que la protection des populations contre les risques ne sont possibles qu’avec l’exploitation optimale de nos ressources naturelles, le développement horizontal, l’urbanisation correcte, l’amélioration des voiries urbaines et inter-urbaines, la création d’emplois, la bonne répartition de la richesse nationale, le bien-être collectif et individuel, le tout couronné par une gouvernance sévère qui ne tolère ni la corruption, ni la concussion.
La grande philanthrope, Madame Lauriane Doumbouya en l’occurrence, se double d’une visionnaire, comme son auguste époux, le sauveur de la Guinée, le Chef de l’État, Père de la Nation, Chef Suprême des Armées, le Colonel patriote Mamadi Doumbouya.
Mandian SIDIBÉ
Journaliste