Le phénomène d’incendie a une fois frappé fort dans la capitale guinéenne. Au-delà du bilan matériel, l’on déplore cinq personnes décédées dans cet autre sinistre qui s’est déclaré dans une concession familiale dans la nuit du samedi à ce dimanche 31 mars 2024 au quartier Hafia 2, situé dans la commune de Dixinn.
Dans la maison mortuaire c’est la consternation et la tristesse qui se lisaient sur le visage des membres de famille.
Alhassane Barry est le frère de l’une des victimes de cet incendie il relate comment il a appris la mauvaise nouvelle.
« À 1h du matin, je me suis levé pour partir faire la prière à la mosquée. Du coup, je suis revenu à la maison à 4 heures du matin, mon frère m’a appelé au téléphone pour me dire si j’ai appris ce qui s’est passé chez Nènen Barry ? Il me dit qu’il y a eu un incendie là-bas, j’ai pris ma moto, directement je suis allé. Après, je trouve effectivement que les faits sont réels. Je ne pouvais pas résister, j’ai demandé où est ma famille ? Ils m’ont dit qu’ils ont été envoyés à Donka. Je suis allé à Donka, mais tout le monde pleurait, il y avait les cris à l’intérieur de l’hôpital ; donc, on a eu cinq (5) morts. J’ai demandé où est ma grande sœur ? Après, je l’ai vu, mais elle était gravement blessée y compris sa fille. Ils m’ont raconté que la femme de mon frère du nom de Ragui et son bébé Fatoumata Binta, Thierno Madjou, un enfant de sept ans et les autres sont tous décédés. Les corps étaient couchés à la morgue, mais on s’en remet à la volonté divine », a laissé entendre Alhassane Barry avant de renchérir.
« J’ai un message à véhiculer aux autorités guinéennes, ils n’ont qu’à essayer de régulariser le problème de courant, car la population de Conakry souffre avec ce problème. Tantôt le courant ça varie, tantôt ça baisse, ce n’est pas bon, nous sommes pas les seules victimes donc nous souhaitons ardemment que cette situation soit réglée. Nous ne pouvons que s’en remettre à la volonté divine puisque nous sommes des croyants. Mais puisque la cause est connue que les autorités prennent la situation au sérieux et éviter chaque fois faire le médecin après la mort », a-t-il couper court dans une émotion sans mercie.
Mohamed Diallo pour Planete7.info