Depuis la nuit du lundi, des files interminables de véhicules et de motos sont observées dans plusieurs stations-service de Conakry et ses environs. La question se pose : la pénurie de carburant, une situation récurrente en Guinée, persiste-t-elle encore ?
Notre rédaction a dépêché l’un de ses reporters pour évaluer la situation dans les quartiers de la capitale. De Dubréka au rond-point de la Cimenterie, en passant par Kagbélen, le constat est sans appel : les stations-service sont fermées. Sur l’axe Sonfonia–Enco 5, traversant les transversales T8, T7, T6 et T5, seules quelques stations sont ouvertes, mais le carburant se fait rare. Les automobilistes et motards, formant de longues files d’attente, espèrent obtenir quelques litres.
À Sonfonia, un motard rencontré sur place témoigne de son désarroi : « Je suis ici depuis 8 heures du matin, mais nous n’avons toujours rien obtenu. Les pompistes sont absents. On nous demande d’attendre, mais sans préciser à quelle heure le service reprendra. »
En attendant un retour à la normale, le marché parallèle profite de cette situation de pénurie. Les vendeurs de carburant informel, communément appelés « revendeurs », imposent leurs prix sans aucun contrôle, aggravant la frustration des usagers.
Face à cette situation, la population s’interroge sur l’origine de cette nouvelle crise : problème d’approvisionnement, gestion défaillante ou manipulation du marché ? Les autorités compétentes sont appelées à apporter des réponses rapides et des solutions durables pour éviter une aggravation de cette crise qui paralyse déjà les activités économiques.
Mohamed Diallo pour Planete7.info
Les commentaires sont fermés, mais trackbacks Et les pingbacks sont ouverts.