Guinée : Le BLG dénonce les sanctions de la CEDEAO contre le CNRD
Le Bloc pour l’Alternance en Guinée n’approuve pas les sanctions de la CEDEAO contre les membres du CNRD. Cette Institution sous-régionale vous le savez déjà a pris les masures de geler les comptes bancaires et interdit aux nouvelles autorités du pays de voyager. Pour le président de ce Bloc, les membres de la CEDEAO ne se soucient pas des peuples mais plutôt de leur intérêt personnel.
Depuis le coup de force opéré par le Colonel Mamady Doumbouya et ses hommes le 05 septembre, la pression s’accentue sur les membres du CNRD. Pour pousser la junte à rendre le tablier et libérer l’ancien président guinéen, cette institution a décidé de geler les avoirs de ces derniers et leur interdir également de voyager. Abdoulaye Sadio Barry président du Bloc de l’Alternance en Guinée, dit ne pas être étonné de la décision de la CEDEAO mais la trouve triste.
« Je ne suis pas tellement surpris, mais c’est vraiment dommage lorsque la CEDEAO prend des sanctions comme ça. Pour nous ces sanctions n’ont pas de sens vraiment. »
Abdoulaye Sadio Barry, s’interroge d’ailleurs, où était la CEDEAO pendant qu’Alpha Condé modifiait la constitution pour se maintenir au pour avec toutes les conséquences que cela a engendrées ?
« Mais où était cette CEDEAO qui veut se montrer comme le gendarme lorsqu’Alpha se croit fort et se maintenait au pouvoir, avec les tueries, arrestations, pillages et autres… ? »
La CEDEAO exige de la junte militaire l’organisation des élections législatives et Présidentielles dans un délai de 6 mois. Pour le Président du Bloc pour L’Alternance en Guinée, c’est irréfléchi de penser que ce calendrier est tenable.
« 6 mois pour organiser les élections ? C’est fou de leur part. Consciencieusement, ils savent que cela est impossible. Mais je les en veux pas trop, c’est des vieux démons qui sont réunis là-bas seulement pour défendre leurs intérêts égoïstes. »
Abdoulaye Sadio Barry, invite le peuple de Guinée à se lever comme un seul homme pour soutenir le Comité National pour le Rassemblement.
Boubacar Barry