Guinée : « Faut-il continuer d’enrichir des incapables et paresseux sous prétexte… » (Aliou Bah)
Celui qui est incapable de s’entretenir peut-il soulager les autres ? C’est à cette acrobatie que se livre l’État Guinéen chaque fois qu’il décide d’abuser davantage de la population.
En effet, rien qu’en observant son fonctionnement et la mauvaise qualité de ses institutions, l’on est en droit de s’interroger sur sa véritable raison d’exister. Combien de services publics de transport, pour ne parler que de ce secteur, ont fait faillite pour défaut de gestion, corruption et clientélisme ?
Les symboles de l’échec de la gouvernance publique étant très nombreux, on peut juste citer quelques-uns : mauvaise gestion budgétaire, garantie d’impunité pour les prédateurs des deniers publics, corruption institutionnalisée, incurie de l’administration, promesses fallacieuses, amateurisme flagrant, régime clanique…
L’intérêt pour un contribuable de s’acquitter d’une obligation fiscale, c’est lorsque le service public est rendu de façon qualitative. En l’occurrence l’éducation, la santé, la justice, la sécurité, les infrastructures, l’assainissement, etc.
Partant de ce fait, quel est l’état de ces secteurs dans notre pays ? Faut-il continuer d’enrichir des incapables et paresseux sous prétexte qu’ils représentent prétendument une autorité publique ? Quelle est la contrepartie du payement de nos taxes et impôts ? Nul besoin de démontrer que les réponses à ces différentes questions se trouvent dans le calvaire quotidien de tous les Guinéens.
Décidément le vol et l’arnaque ont plusieurs visages; c’est pourquoi certains auteurs des délits et crimes vont en prison et d’autres sont momentanément protégés et plébiscités.
Aliou BAH
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