Guinée: Des citoyens dénoncent la cherté des fournitures scolaires à quelques jours de la rentrée !

Des citoyens rencontrés, disent ne pas comprendre cette situation qui n’a pas impacté les prix dans les marchés.

Elhadj Sadio Barry commerçant au marché de Sonfonia gare dans la Commune de Ratoma, explique les difficultés qu’il traverse dans la vente de sa marchandise.

« Concernant la cherté de la vie, je pense que c’est un cas général et en ce qui concerne l’augmentation des prix sur le marché cela dépend de tes marchandises car au paravent je pouvais prendre un produit à 10.000fg et je le revends à 12.000fg voir même au prix auquel j’ai payé mais c’est à condition que le marché se passe très bien, mais de nos jours la vie est dure . Même les grossistes aussi ont augmenté le prix alors pourquoi pas nous les revendeurs ».

Plus loin, il tente de justifier les véritables raisons de cette augmentation des prix. « Le problème est que quand tu quittes pour payer tes marchandises à ton retour les policiers nous arrêtent arbitrairement pour nous enlever de l’argent donc avec tout ça je suis obligé de vendre à un prix un peu plus élevé pour ne pas que je perds tout ce que j’ai dépensé sur la route y compris le prix de déplacement », dit ce commerçant qui propose une solution et  demande à l’État de leur faciliter la tâche.

Si certains accusent les policiers de les soutirer de l’argent, cette cliente indique que le problème provient des vendeurs eux-mêmes, Hadja Nansira Konaté.

« Actuellement tout le monde sait bien que le temps est dur mais les vendeurs et vendeuses ont trop exagéré sur leur prix avant je sortais chez moi pour venir faire des achats pour notre pain quotidien, mais le prix des condiments aujourd’hui dans les marchés a pris les ascenseurs , chaque vendeurs fixe le prix qui lui convient et quand il veut ». 

Cette cliente rappelle qu’ avant le prix était fixé en fonction de la qualité des produits. Mais tel n’est pas le cas de nos jours.

Elle demande au ministère du commerce de prendre des précautions pour éradiquer ce problème qui est devenu un casse-tête pour toute la population.

« Moi je ne sais plus quoi faire tout est devenu très très cher dans nos marchés et la vie aussi est dure car je me débrouille ici dans la coiffure pour satisfaire à mes besoins mais actuellement rien ne marche pour ,  je passe toute la journée ici sans pouvoir même gagner 30.000f par jour en plus de ça je dois payer mes outils pour la rentrée mais quoi faire avec les vendeurs qui ont augmenté le prix sur le marché chacun a son prix propre à sa marchandise il n’y a pas un prix standard ».

Francis aborde dans le même sens que  Hadja Nansira Konaté son prédécesseur. Plus loin, il plaide pour l’implication des autorités.

Sékou Soumah et Aminata Traoré revendent des fournitures scolaires dans un marché de la place.

« Depuis qu’on a annoncé la date de l’ouverture des classes, toutes les choses ont augmenté de prix c’est pas seulement nous. C’est un cas général ».

Malgré la forte baisse de la monnaie locale, le prix de tous les produits est à la hausse dans les marchés. Une situation due à la conjoncture économique que  traverse le pays ces derniers temps.