Guinée: Amnesty International présente un rapport sur les violences sexuelles
La question des violences sexuelles est un sujet qui touche plusieurs pays dans le monde en particulier la Guinée. sur ce, un point de presse à été animé par Amnesty International ce mardi à la maison de la presse sise à la minière pour présenter le rapports portant sur ces violences sexuelles en Guinée.
Particulièrement sur la manière dont l’État Guinéen et les différentes structures et institutions en charge de ces questions là, répondent pour permettre de garantir les droits des victimes et de garantir un accès à la justice pour les victimes de violences sexuelles en Guinée.
Samira Daoud directrice Afrique de l’ouest et du centre Amnesty International donne les raisons.
“ La raison pour laquelle nous avons décidé de travailler sur les questions là, c’est d’abord un travail qui s’inscrit dans la continuité du travail que nous menons depuis plusieurs années en Guinée et ailleurs. La question des violences sexuelles c’est une question qui, malheureusement concerne de nombreux pays. Et en Guinée nous avons pu constater que le phénomène est particulièrement important”.
Poursuivant, cette directrice du centre Amnesty International parle de la méthodologie de recherche sur lequel ils ont travaillé.
“ C’est que c’est un travail de recherche qui a été mené depuis plusieurs mois en 2021 et 2022 des enquêtes de terrain et aussi des entretiens à distance près de 120 personnes qui ont été interrogées à la fois des victimes, les familles des victimes, des différents acteurs de la société civile mais aussi des différentes institutions qui travaillent ou traitent de ces questions là. Nous avons aussi rencontré les autorités au cours de notre enquête donc les différents ministères concernés soient ces derniers jours juste avant la présentation du rapport à la presse “, explique t-elle
Ce qui ressort de cette enquête, selon Samira Daoud des mesures significatives ont été menées dans le sens d’une meilleure prise en compte de cette problématique. La mise en place d’institutions dans les unités spéciales au sein de la police ou la gendarmerie traitant les cas de viols. Les campagnes de sensibilisation et pleins d’autres choses.
Pour finir, retenons que cette date de sortie a été choisie comme étant une date symbolique importante pour faire le lien avec les évènements du 28 septembre. Au total, 660 victimes ont été recensées selon le rapport au cours de l’année 2021-2022 précise Samira Daoud.
Hadiatou BARRY