Quand le chat n’est pas là , les souris sortent la tête, tel pourrait être résumé le comportement de nombreux acteurs de la scène politique guinéenne, aujourd’hui.
Il n’y a pas si longtemps que cela, on n’entendait et ne voyait pas grand monde. Certains frappaient à la porte d’Alpha Condé tandis que d’autres étaient déjà assis à sa table. D’autres encore se la coulaient douce à l’étranger, abandonnant le terrain politique, fuyant le Professeur Alpha Condé.
Rendre à César ce qui est à César. Cellou, est resté là pour se dresser contre la dictature et la suprématie du Président déchu. Ses militants et lui ont souffert dans leur chair et leur âme de leur résistance héroique et ont payé un lourd tribut pour q’uaujourd’hui arrive et demain soit possible pour chacun .
Maintenant que les eaux semblent calmes, tout le monde se rêve capitaine du navire dont beaucoup de ceux qui donnent de la voix, avaient pourtant sauté comme ils s’étaient résignés à le laisser couler. Leur tête avant le sort du pays est leur posture permanente.
Heureusement, que le Général Cellou avec ses troupes furent là, au milieu de la tempête pour éviter au navire Guinée de chavirer. Comme ils se tiennent debout encore pour qu’il arrive à bon port. Ils ne sont jamais restés sur le quai , ni perdu le gouvernail que demeure seul le peuple de Guinée dont il est le porte-parole attitré, depuis qu’il s’est engagé en politique et sera aussi le prochain Président dans le forum démocratique collectif des élections à venir.
Le Guinéen ne se trompera plus de choix, et la vérité issue des urnes s’imposera à tous.
Ceci, loin du vacarme du forum de partis prétentieux sans destin présidentiel mais proche du forum démocratique réel, où le vrai pouvoir sera détenu par l’incarnation de la majorité sans bruits ni casses.
C’est la force tranquille!
Wassalam!
Habib Marouane Camara, éditorialiste.