Entrepreneuriat féminin : l’ONG Force Des Femmes lance la deuxième édition des 48h de la Femme Guinéenne

C’est la deuxième édition des 48 heures de la Femme Guinéenne organisée par l’ONG Force Des Femmes. Pour la deuxième édition de cette initiative sous le thème ‘’entrepreneuriat féminin en Guinée, quelles opportunités’’, trois panélistes, toutes des femmes de profils différents ont débattu sur la question de l’entrepreneuriat féminin au Chapiteau By Issa pendant plus de 2 heures.

Au menu de cette journée, un panel animé par Madame Aminata Diallo, présidente du COMISGUI et fondatrice de KPAAF, Madame Salématou Sako et Madame Virginie Touré, directrice des Fonds D’Appui aux Activités Économiques des Femmes et Filles. Dans l’un des stands du Chapiteau By Issa, ces trois dames ont débattu sur la question d’entrepreneuriat féminin devant plusieurs femmes venues assister et des personnalités. Personnalités notamment des hommes entrepreneurs venus témoigner leur expérience d’entrepreneurs devant ces nombreuses femmes qui se sont déplacés.

Prenant la parole, la présidente de l’ONG Madame Mariama Daff a, dans son discours commencé par expliquer le concept 48 heures de la Femme Guinéenne. « Ce sont des journées gratuites dédiées à l’entrepreneuriat et au leadership féminin qui permettront de mettre à l’honneur des femmes entrepreneures, de cheffes d’entreprises, des femmes sans emploi porteuses d’un projet de création ou de reprise d’activités génératrices de revenus. »

Poursuivant, la miss Guinée France en 2017 et première responsable de l’ONG a décliné son objectif : « Notre objectif principal est de contribuer à l’indépendance financière de la Femme Guinéenne. »

Même absente, la ministre de la Promotion Féminine de l’Enfance et des Personnes Vulnérables a couché quelques mots sur papier pour l’événement. Discours lu par Madame Virginie Touré, panelistes et représentante dudit ministère, sur lequel l’on peut lire le soutien des autorités en faveur de l’initiative : « Je voudrais vous rassurer de ma disponibilité et celle de mon département pour les propositions allant dans le sens de la protection et la promotion des droits de la femme. »

Le panel se tenant, les trois dames modèles sont revenues sur leurs parcours professionnels, de la communication à la mode en passant par l’agriculture pratiquée par ces dernières. Un panel également riche en témoignage de la part des femmes et sieurs venus assister au panel qui tantôt témoignent de leur expérience de femmes entrepreneures ou posent des questions aux panélistes qui ont toutes ou presque été répondues.

Au sortir du panel, l’une des panélistes, Madame Salématou Camara, Co-Fondatrice directrice du cabinet Sakom insiste sur la formation des femmes : « L’une des choses que nous avons touchées lors du panel, c’est l’importance de mettre sur le renforcement des capacités de nos entrepreneures, la bonne gestion de nos entreprises. Et vraiment exceller et se dire qu’il faut que je me forme lorsque besoin il y a pour pouvoir exceller dans certains domaines, s’assurer que mon entreprise puisse aller de l’avant… Entreprendre c’est surtout répondre à un besoin. »

La première édition ayant permis la mise en relation d’entrepreneures et aspirantes entrepreneures, le renforcement de capacités de 80 jeunes filles et des opportunités de stages pratiques, l’ONG compte pour cette deuxième édition organiser des formations et des séances de mentoring.

Diarouga Aziz Baldé pour Planete7.info