Ennuis judiciaires contre des opposants : “Cela ne s’inscrit pas en droite ligne avec la main tendue de M. Alpha Condé…”
Saikou Yaya Diallo, responsable des questions juridiques du FNDC a été condamné lundi dernier par le tribunal de première instance de dixinn à 5 ans d’emprisonnement.
Une condamnation qui intervient au moment où plusieurs autres opposants accusés de “trouble à l’ordre public” sont détenus à la maison centrale de Conakry.
Pour le président du parti Union pour le progrès de la Guinée (UPG) Jacques Gbonimy, cette situation “ne favorise pas l’apaisement dont aspire le président Alpha Condé qui a tendu la main aux acteurs politiques suite à sa réélection pour un troisième mandat ”.
Le président de l’UPG soupçonne la justice guinéenne d’être impartiale et prompte à agir que quand il s’agit de l’opposition.
Pourtant selon l’opposant “cette démarche des autorités ne s’inscrit pas en droite ligne avec la main tendue du président Alpha Condé”.
Pour aller à la concrétisation de sa volonté de rassembler les Guinéens dans la logique de faire disparaitre les traces des violences post-électorales survenues le lendemain du scrutin présidentiel du 18 octobre qui a abouti à sa réélection, Jaques Gbonimy propose une solution toute simple.
“ Il faut libérer toutes les personnes qui sont arrêtées et qui sont emprisonnées. On ne peut pas tendre la main et continuer à arrêter les opposants ”, souligne ce membre de l’Alliance national pour l’alternance démocratique
Dans une sortie médiatique ce mardi, un responsable du parti au pouvoir a invité les Guinéens à ne pas faire l’amalgame entre la main tendue du président de la République et la poursuite judiciaire dont font l’objet des acteurs politiques de l’opposition.
ADD