Elhadj Djeriba Diaby sur la manif du FNDC : » Pourquoi ne pas dialoguer avant qu’il ne soit trop tard ? »
Comme à ses habitudes, l’ambassadeur de la paix, Elhadj Djeriba Diaby a parlé de paix avec les membres du FNDC ce dimanche. Le sage qui s’est déplacé au siège du front a rencontré les organisateurs de la marche pacifique projetée le 21 juin prochain dans le grand Conakry.
Après avoir discuté avec ses enfants, Elhadj Djeriba Diaby a profité de l’occasion pour lancer un appel à l’endroit des organisateurs, du gouvernement guinéen et du peuple de Guinée. Dans son discours, l’ambassadeur de la paix en Guinée demande le dialogue avant qu’il ne soit trop tard.
« Si je suis venu, c’est pour parler de la paix. Évoquer la situation concernant la manifestation du 21 juin prochain. Je suis venu leur prodiguer des conseils pour la paix. Vous savez que notre pays a tellement connu des difficultés. Nous devons privilégier le dialogue à la place de la rue, de la confrontation. Qui dit manifester, vous savez que c’est un droit dans notre pays à travers le monde entier. Mais le problème est où ? On parle d’interdiction. Et lorsqu’une manifestation est interdite, vous savez le risque qu’il peut y avoir. Et surtout vous savez que nous sommes à 95% musulmans, c’est la période du Hadj. Nos mères, pères, frères et sœurs se préparent à aller à la Mecque. Et vous savez qu’il n’y a pas de petite manifestation dans notre pays (…). Personne ne conteste le pouvoir du CNRD ou le colonel Mamadi Doumbouya. Tout ce que les enfants (FNDC) c’est le dialogue le plus vite possible. C’est pourquoi je lance un appel ici à tous, ceux qui veulent sortir et ceux qui nous gouvernent d’ouvrir le dialogue pour que nous trouvions la solution sur la table. Que ça soit avant ou après, nous allons terminer par le dialogue. Pourquoi ne pas dialoguer avant qu’il ne soit trop tard ? Personne n’a intérêt à ce que notre pays brûle. Personne n’a intérêt de fermer mille magasins, ceci va coûter combien aux populations guinéennes, au gouvernement guinéen ? Et s’il y a un blessé, un mort? On ne pourra pas remplacer le corps d’un homme mort. Donc entendons-nous, parlons entre nous, nous allons trouver la solution avant qu’il ne soit trop tard », a plaidé Elhadj Djeriba Diaby au siège du FNDC ce dimanche.
Pathé Diallo pour Planete7.com