Diplomatie : face aux enjeux et mutations, la coopération guinéenne sonne le glas d’un nouvel aperçu sur la scène internationale.  

Le nouvel architecte de la Diplomatie guinéenne, qui n’est autre que le Dr. Morissanda Kouyaté, s’est d’une certaine manière affirmé sur l’échiquier, au point d’être incontestablement à date, une valeur sûre de la mutation de la politique étrangère, l’une des boussoles clés de la transition pilotée par le Colonel Mamady Doumbouya, Chef suprême des armées. Leur duo ne cache pas l’ambition de revoir la Guinée sous l’égide d’un leadership de renouveau, aux caractéristiques et initiatives conceptuelles originales en phase avec la tendance mondiale, allant de l’ordre libéral international, à la démocratie, aux alliances, aux traités. De la coopération axée sur des intérêts partagés demeure aussi, une des visions qu’envisage mettre au devant la scène diplomatique, le prix Nelson Mandela.

Si on devait s’en tenir à une idée globalement partagée par de nombreux guinéens en matière de diplomatie, celle-ci imposerait sans doute une maîtrise approfondie des enjeux liés à la coopération guinéenne en lien avec les démocraties du Monde. L’approche conceptuelle Diplomatique qu’envisage le Dr Morissanda Kouyaté, consiste tout d’abord, à incarner des valeurs, lesquelles valeurs permettront de laisser entrevoir la conviction profonde que la Guinée demeure un État fort en matière de Diplomatie vis-à-vis de ses alliés. Les guinéens doivent impérativement et nécessairement avoir l’assurance que l’actuel Ministre des AE s’investit ardemment dans les sérails Diplomatiques pour promouvoir non seulement les intérêts du pays et de ses plus nobles idéaux, mais aussi des valeurs socioculturelles, leitmotiv de tout État sur la scène internationale.

Il convient de préciser ici que le débat sur le changement de la politique étrangère guinéenne que promeut la nouvelle administration est très médiatisé et que le débat médiatique se nourrit considérablement des réflexions émises par certains internationalistes susceptibles d’attirer l’attention du gouvernement sur ses choix optionnels et orientations stratégiques.

L’analyse faite ci-dessus démontre également que, contrairement à ce que l’on pourrait croire, la nouvelle approche de l’administration actuelle en matière de politique étrangère ne repose pas uniquement sur la rupture avec les mauvaises pratiques d’alors mais plus généralement définie comme un tournant décisif dans le cadre de sa politique étrangère du 21ème siècle qui se traduit par la défense des intérêts de la Guinée. Ce tournant pourrait en outre s’interpréter comme une stratégie multilatérale à multiples facettes impulsée par le Dr. Morissanda Kouyaté, qui, notamment vise à défendre la sécurité nationale de façon particulière et en général les intérêts de la Guinée dans le monde.

Cependant, les approches stratégiques de la Guinée en termes de diplomatie d’intervention s’avère désormais séduisante. Elle ne semble plus s’apparenter à celle d’une diplomatie basée sur la politique de «Guidance on fragility». La volonté de “transformer” la Guinée, et de la démocratiser passe inéluctablement par la voie de la séduction mais aussi par l’incarnation d’un leadership d’ouverture plus où moins affirmé, qui aussi, s’inscrit dans une perspective de multilatéralisme mondialement courtisé. Une philosophie diplomatique selon laquelle, la Guinée doit jouer son rôle exemplaire d’une Nation émergente lors des concertations avec ses alliés et partenaires internationaux. En d’autres termes, La diplomatie guinéenne sous l’ère Dr. Morissanda Kouyaté se veut un modèle basé sur le genre de concept de renouveau – d’une part, elle s’inscrit dans un cadre multilatéral et multipartenarial, qui permet à la Guinée de faire face aux défis transnationaux en consultant et en mobilisant la communauté internationale pour une action collective ; d’autre part, il s’agit d’un leadership pragmatique d’une audace et réfléxioni au sens « smart» autrement dit «smart-power».

L’orfèvre architecte, le Dr Morissanda Kouyaté n’a pas souhaité agir à gorge déployée pour ébruiter ses actions et acquis à la tête de la Diplomatie guinéenne, sous le magistère du Colonel, le colosse. Néanmoins, il judicieux d’en noter l’essentiel. Il s’agit entre autres, des acquis :

1- La délocalisation du siège du Ministère des Affaires Étrangères, de la coopération internationale, de l’intégration Africaine et des Guinéens de l’étranger sur le site Directionnel de Koloma

2- L’ameublement des différents services en internet et toutes les fournitures nécessaires afin d’améliorer les conditions de travail

3- La mise en place d’un nouvel organigramme ayant permis de repenser aussi le cadre organique du département

4- La création des structures au sein du département ayant abouti à la promotion des jeunes cadres qui se sont illustrés dans la mise en œuvre des politiques édictées par le CNRD, sous la conduite du Président de la transition

5- La rationalisation des effectifs du Département sur le plan interne tout comme externe

6- Le rétablissement du centre de perfectionnement diplomatique dont le but concours à garantir des formations adaptées aux différents cadres y évoluants

7- La relance dune série de formation linguistique à  savoir : la langue espagnole, la langue anglaise pour ne citer que celles-là

8- Le ballet diplomatique dans le cadre du raffermissement des relations bilatérales, plusieurs pays ont  accrédité des Ambassadeurs auprès du président colonel Mamadi Doumbouya à savoir : les États-Unis, l’Italie, le Royaume de la Belgique, le Royaume du Maroc, des Philippines, le Sri-Lanka, le Brésil,  le Rwanda et la Corée du Sud.

9- La mise en place d’une cellule visant à promouvoir les cadres à l’international est en cours de conceptualisation.

En voilà en résumé les quelques nobles actions réalisées depuis l’accession de son Excellence, le Dr Morissanda Kouyaté, sous la houlette du CNRD

Bref ! C’est sans doute avec une lecture plus stratégique, en articulant les réflexions autour de notre politique extérieure actuelle sous la direction de Dr. Morissanda Kouyate, qu’il sera possible d’aller encore plus loin et maintenir le développement durable et des partenariats publics-privés à l’international. Force est de reconnaître que notre diplomatie actuelle s’inscrit, à coup sûr, dans une orientation plus proactive et pourra contribuer à l’essor économique et au rayonnement diplomatique de la Guinée.

Aboubacar Diaby

Chargé des programmes a FHI360-Spécialiste de la Diplomatie et des Relations Internationales / Consultant indépendant en Diplomatie basé à Washington, DC