Dialogue politique: Le FNDC dénonce l’absence de volonté politique du CNRD !

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Après la trêve qu’il a accordé au CNRD et aux autorités de la transition, le Front national pour la défense de la constitution de la constitution était face à la presse ce vendredi 01 juillet à Conakry. 

Il était question de faire le point sur l’évolution de la situation en cours suite à son retrait du dialogue politique entamé en début de semaine par le Premier ministre. 

Le FNDC dénonce l’absence de volonté politique de la part du CNRD et a exprimé sa désolation de constater qu’aucune avancée significative n’est perceptible pour créer les conditions idoines pour recadrer la transition qui, selon le Front est en train de  tanguer, en dépit de la trêve accordée à la junte guinéenne.

Dans sa déclaration lue par son responsable des antennes le FNDC dénonce également le maintien de l’interdiction de toutes manifestations dans les rues et sur les places publiques jusqu’aux élections, l’exclusion des forces vives de la Nation de la gestion de la transition.

Le mouvement anti-troisième dit craindre que  les troubles qui vont en découler n’embrasent la Guinée avant d’en rappelé à la bienveillance des chefs d’État de la CEDEAO qui doivent se réunir le 03 juillet prochain pour statuer sur le cas de la Guinée, le Mali et le Burkina Faso.

Voici un extrait de la déclaration du FNDC. Lisez!

«Le FNDC sollicite la bienveillance des Instances compétentes de la CEDEAO qui se réunissent ce 3 juillet 2022 pour demander au CNRD, au nom de la paix et la stabilité de la Guinée et de la Sous-région, ce qui suit : l’ouverture d’un cadre de dialogue entre le CNRD, les acteurs politiques et la société civile, conformément à l’article 77 de la Charte de la transition, avec la facilitation de la CEDEAO ; la fixation d’un délai raisonnable et consensuel de la transition au lieu des 36 mois imposés par le CNRD de manière unilatérale ; la publication de la liste nominative des membres du CNRD et la déclaration des biens des autorités de la transition ; le respect des droits et libertés fondamentaux, notamment le droit de manifester conformément aux engagements nationaux, régionaux et internationaux de la Guinée ; l’ouverture du procès des crimes de sang. Compte tenu de la crise profonde de confiance qui existe entre la classe politique, la société civile et les autorités de la transition, il nous apparait fondamental que la CEDEAO intervienne pour présider le dialogue et favoriser ainsi le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée à travers l’organisation d’élections inclusives, libres et transparentes », a déclaré Billo Bah.

 

 

 

 

 

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