Covid -19 / Guinée: les tenanciers de bars, motels, maquis et restaurants répliquent à la menace de la police

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Hier mardi, 04 août 2020, la police nationale s’est fendu d’un communiqué dans lequel elle dit observer l’ouverture au public des bars, maquis et restaurants malgré l’urgence sanitaire encore en vigueur.  Elle a menacé de sévir contre les tenanciers et gérants indélicats de ces endroits. 24 heures après cette menace, les principaux concernés ont répliqué.

Ça s’appelle du berger à la bergère. L’Association Guinéenne des Tenanciers des Bars, Motels et Night-Cubs  (AGT) a répondu fermement à la police.  Les membres de l’AGT se réunissent pour trouver une suite à donner à la menace. Pour eux, il est inacceptable d’interdire l’ouverture des lieux de divertissement alors que le parti au pouvoir organise des mobilisations  humaines.

« Nous sommes en concertation générale par rapport à ça.  Car, vous n’êtes pas sans savoir que les lieux de culte ont obtenu une ouverture le jour de la fête, et la tenue des conventions du RPG Arc-En-Ciel qui regorgent à peu près la totalité d’une grande majorité des personnes. Aujourd’hui, cela n’a pas été interdit alors que c’est une source de propagation de la Covid-19. Aujourd’hui, ce sont les hôtels, motels ou les restaurants qui sont pour eux des sources de propagation de COvID19, c’est une insulte à l’endroit de notre structure », a rétorqué Vany Sacko, président de l’AGT chez nos confrères de avenirguinee.

Ces tenanciers et gérants de bars, motels et night-club annoncent qu’ils n’excluent de descendre dans les rues pour exprimer leur mécontentement.

« Nous allons organiser une conférence de presse dans ces deux jours pour dénoncer l’attitude du gouvernement sur notre structure. Parce que cette sortie est une insulte à notre endroit. Nous sommes des promoteurs d’emploi, nous luttons effectivement contre le chômage en Guinée, nous luttons contre la délinquance juvénile en Guinée.  Si notre ministère ne prend pas en compte ce que nous sommes en train de faire, on va se lever pour se faire entendre. Si l’État veut qu’on se fasse entendre, on va se faire entendre à l’instant T, nous allons marcher », conclut Vany Sacko.

Thiankoye (+224 621 99 15 74)

 

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