Covid -19 à Kindia: une période de vaches maigres pour les gérants des boites de nuit
Depuis l’apparition de la maladie à coronavirus en Guinée, presque toutes les activités culturelles sont au ralenti dans la ville des agrumes. Après un tour dans certains lieux de loisirs, notre correspondant local décrit les réalités.
Suite à l’annonce de l’état d’urgence sanitaire dans notre pays, plusieurs lieux de loisirs se sont soumis à cette mesure du chef de l’État. De nombreux prometteurs culturels ainsi que les détenteurs des boîtes de nuit traversent une période de crise économique dû l’arrêt des activités culturelles et la fermeture des lieux de loisirs.
Le directeur général d’une boîte de nuit sous anonymat remet son sort à la volonté divine et demande une assistance. <<Avec la maladie, on accuse personne. La maladie est venue comme ça. Notre souci aujourd’hui est de se mettre à la place de l’État pour éradiquer cette maladie. Mais avec l’urgence sanitaire, on prie Dieu que la maladie s’en va. En plus on demande à l’État de penser à nous. On n’a des difficultés. Il y’a la charge des travailleurs sur nous (salaires, entretiens). Cela fait 4 mois, il y’a des travailleurs qui n’ont pas de quoi s’occuper de leurs familles. Ils ont droit à un salaire mais si les boîtes de nuit sont fermées, comment ils vont faire?>> S’interroge – t-il.
Abdourahamane Nansoko depuis Kindia 628-24-51-52