Conakry: La 38ème session ordinaire du conseil des ministres de l’ABN à Conakry.
La 38ème session ordinaire du conseil des ministres du bassin du fleur Niger a pris fin ce vendredi 11 octobre 2019 à Conakry la capitale Guinéenne. Cette session qui a débuté le 7 octobre dernier a réuni les neufs pays membres de l’organisation sous-région. Cette 38ème rencontre était axée sur la problématique liée à l’état de dégradation poussée du fleuve Niger suite à des pratiques artisanales telle que l’extraction de l’or, la fabrique des briques par des populations riveraines…
Face à cette situation alarmante, les experts au cours de cette rencontre ont discuté sûr de nombreux points comme la prévention et la sensibilisation des populations sur les menaces qui visent le bassin du Niger.
Président la cérémonie d’ouverture des travaux, le premier Dr Ibrahima Kasory Fofana a exhorté à l’ensemble de la délégation issue des neufs pays de la sous-région à y émettre des avis décisifs afin d’assurer la survie de l’institution.
‘’ Je voudrais vous inviter à délibérer de manière très décisive et constructive, afin de nous permettre d’aller de l’avant dans le processus de renforcement de la résilience des populations face au changement climatique. Également pour la dynamisation et la crédibilité de notre institution qui demeure le cadre incontournable de concertation autour de ce patrimoine commun‘’ a-t- il laissé entendre.
Dans cette même logique, le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement Papa Koly Kourouma, a dans son intervention, invité le comité à traiter en profondeur l’ensemble des inquiétudes soulevées, au cours des assises précédentes au vues de pouvoir faire des propositions concrètes aux différents chefs d’Etats concernés.
‘’Depuis le 7 octobre dernier, les experts se sont réunis dans cette salle pour passer aux peignes fins tous les problèmes qui assaillent notre institution. Le résultat de leur réflexion nous sera remis dans quelques instants. Je voudrais qu’on se donne le temps pour examiner la profondeur de ces questions pour qu’on puisse proposer à nos différents chefs d’Etats, des décisions qui pourront nous permettre de sauver notre patrimoine à tous’’.
Quant à Brahimi secrétaire exécutif de l’institution explique que des voies et moyens sont en train d’être trouvés, avec l’accompagnement de la Banque Mondiale, pour trouver un financement durable, pour la matérialisation des objectifs fixés par les acteurs de l’ABN.
Alexis Bongono 657 78 83 09