Colère à Konkouré: le sous-préfet donne sa version des faits et désigne des complices !

0

Rien ne va entre le sous-préfet de Konkouré et les jeunes de sa localité. Ces derniers qui lui reprochent d’abus d’autorité ont saccagé son domicile et caillassé sa voiture en milieu de semaine. L’administrateur, Thierno Amadou Bah a trouvé refuge à Mamou. Contacté par Planete7, il a livré sa version des faits.

Nous vous proposons l’intégralité de son temoignage !

Le début du problème ! 

Il y’a 5 mois, un jeune qui s’appelle Mamadou Baldé, enseignant communautaire est en train de commettre des délits à mon endroit et à l’endroit de l’administration. Il est venu me menacer et insulter ma famille. Et comme ce n’était pas la première fois, j’ai consulté mon préfet pour que j’envoie le jeune à la gendarmerie pour qu’il s’explique. Ce dernier m’a donné le feu-vert et aussitôt j’ai porté plainte légale et déposé à la gendarmerie de Tamagaly parce-que mon poste de gendarmerie se trouve à Tamagaly. Quand le jeune a répondu, j’ai fait appel à tous les chefs de service dont son chef de service : le délégué sectoriel de l’éducation élémentaire. Il (jeune instituer) a reconnu les faits qui lui sont reprochés devant la gendarmerie librement, sans contrainte.  Maintenant tous les chefs de service plus la notabilité m’ont demandé de le pardonner. J’ai dit que je suis d’accord mais à condition qu’il ne fasse plus de délits vis-à-vis de l’administration, c’est-à-dire en organisant des réunions clandestines dont nous ne sommes pas informés. Et ensuite, violer mon domicile ou en tout cas perturber la paix dans la sous-préfecture. Le jeune a pris l’engagement dont les détails se trouvent dans un papier dont je dispose copie.

Quand il a pris ça, il est revenu il y’a 5 mois. Il a récidivé et a rapproché trois jeunes: le président de la jeunesse, Thierno Amadou plus deux autres (du centre uniquement pas des autres districts). Ils ont saisi la notabilité par une lettre. Ils sont allés chez leur chef secteur pour le signer le papier contre moi. Quand ce dernier a compris la teneur, il dit qu’il ne peut chasser un sous-préfet qui travaille parce-que depuis 6 ans, j’ai fait beaucoup de choses pour la sous-préfecture.

De là-bas, ils ont pris le papier pour l’envoyer chez le président de district central. Lui aussi a dit la même chose et a refusé de signer. Ensuite, ils ont saisi un conseiller communal qui s’appelle Alpha Oumar Barry. Ce denier a refus. C’est de là-bas qu’ils sont allés voir le président de district de Höllö qui s’appelle Thierno Yaya Diallo. Ce dernier a dit: « au lieu d’écrire contre le sous-préfet, pourquoi ne pas rester autour de la table avec lui on règle nos problèmes ? » Il dit :  » moi, je ne peux signer votre papier. Je suis prêts à parler au sous-préfet, on convoque une réunion, vous dites ce que vous ne voulez pas, on règle le problème ».

Le rapprochement des position a échoué ! 

C’est ainsi qu’on s’est entendu de se rencontrer.  Le jour de cette rencontre, tous mes six districts plus le septième Konkouré centre étaient là. Baldé, le principal cerveau de l’incitation, a refusé de participer. Mais le porte-parole convoqué (convoqué à Mamou), c’est lui qui a répondu. L’assistance lui a demandé : « comme c’est toi le porte-parole de la jeunesse, qu’est-ce qui était dans la lettre contre le sous-préfet, comme il est là, pour qu’on arrange ? ». Il dit ne pas connaitre la teneur de la lettre parce qu’il n’est pas instruit.  Il dit qu’il faut que toute la jeunesse soit présente pour qu’ils (jeunes) disent ce qui ne va pas. C’est ainsi qu’on a programmé un autre jour. Ce jour-là, a trouvé qu’on avait une réunion à la préfecture (Mamou).

Alors qu’un troisième jour de réunion a été aussi convoqué (pour le dimanche, 5 juillet), j’apprends par les rumeurs qu’ils veulent brûler chez moi le samedi (aujourd’hui, 04 juillet). La rencontre était prévue demain. Maintenant, je suis répartis voir les notables. J’ai dit qu’on s’est entendu de faire la réunion dimanche mais les gens me disent que les jeunes menacent de me faire du mal, moi et ma famille.

Les positions se sont radicalisées 

C’est ainsi que je suis venu à Mamou, chez le secrétaire général, le préfet n’étant pas là. J’ai informé ce dernier qui m’a encouragé de porter une plainte et d’expliquer ce qui se passe. J’ai fait la plainte et joint l’engament que Baldé, le principal pertubateur pour aller chez le procureur. Ce dénier a dit: « Tu as bien fait ! Ça peut t’épargner à beaucoup de choses ». Il m’a dit d’envoyer chez le colonel (gendarmerie de Mamou), je l’ai fait. Aussitôt, ils ont délivré quatre convocations et ont mis un pick-up à ma disposition pour aller prendre les jeunes et on s’assoit au tour de la table…

La violence n’a pu être évitée !

On a pris le porte-parole. Pendant qu’on recherchait les trois autres, ceux-ci ont incité la population contre la résidence et mon véhicule (le jeudi 02 juillet). Ils ont séchage là-bas, mon véhicule caillassé, les quatre roues en l’air actuellement et ma télévision cassée.

Il a eu la vie sauve !

Grâce aux services de sécurité avec les dispositions que les secrétaires généraux de la sous préfecture ont prise, j’ai été sauvé avec ma famille. Je profite de l’occasion pour les féliciter mille fois.

Qui sont ces jeunes qui veulent son départ ?

Ils disent être de la mouvance mais ce n’est pas  vrai. Le jeune Baldé (instigateur du mouvement) est en connivence avec le député Moussa Bangoura. Donc ces jeunes sont de mèche avec l’opposition en réalité.

La suite après ces événements ?

Nous sommes à la phase de sensibilisation. Des dispositions sont prises par les autorités (préfectorales) qui ont été une fois à Konkouré. Elles vont partir une seconde fois pour que la situation revienne à la normale.

Propos recueillis par Thiankoye (+224 621 99 15 74)

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Accueil
Planete7 radio
Planete7 tv
Nous contacter