Chicaner sur le troisième mandat en Afrique, cas du Sénégal !

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Aux yeux de la loi, Macky Sall (qui n’a jamais été dans mon cœur plutôt « Idi ») a parfaitement le droit de  se  présenter, c’est évidement comme si demain les peuples, français, russe et tout autre, même américain, décidait d’enlever le verrou  constitutionnel. Aucune loi n’est immuable, c’est comme la vérité, elle est relative. Sinon comment expliquer qu’après Maastricht, il ait eu le Brexit ?
Il n’y a que le peuple qui est souverain et c’est sa volonté qui est le référentiel absolu !
La question morale ou éthique est personnelle en politique. La politique elle-même étant une matière dynamique, les promesses y faites, n’engagent que ceux qui les croient et nul n’en est tenu qu’en fonction des contraintes extérieures (question de rapport de force en politique) ou de convenance morale personnelle.
Maintenant, il faut savoir apprécier le concept par rapport à l’ordre dans lequel, il est  perçu. Est-ce que les codes éthiques dans un ordre social ou religieux sont les mêmes que dans celui politique ? Là réside toute la problématique !
Il faut que cette affaire de limitation de mandat soit relativisée. Ce qui établi est que la jurisprudence qui a fait tache d’huile est celle instituée avec le 22ème amendement de la constitution américaine après la mort de Franklin Delano Roosevelt (qui est allée au-delà des deux mandats traditionnels observés par coutume par tous ses prédécesseurs eu égard à la conduite du premier Président Georges Washington plus militaire que politicien) le  père du « NEW DEAL » pour sortir les USA de la grande crise des années « 30 ». Pour un monde qui sans cesse s’americanisait, il était normal de les considérer comme les standards mais désormais, par les vicissitudes de l’histoire, le centre de gravité du monde change et le monde lui-même devient multipolaire. Plutôt que de limiter ou baliser le choix souverain du peuple, le monde à l’image du fameux slogan des USA mêmes pour combattre le terrorisme incarné par la nébuleuse « Al Qaida », plaça son intervention en Afghanistan sans mandat de l’ONU sous l’égide du fameux vocable :  » JUSTICE NO LlMIT », ceci, pour traquer Ben Laden et ses copains Moujaidine en collusion avec les Talibans pour un autre choc des cultures (arabo-musulman vs judeo-chretien) après que les « Fous de Dieu  » ait eu à faire courber l’échine à la redoutable et cruelle « Armée Rouge » de l’Ex URSS
ou de l’athéisme communiste.
Si en Afrique, cela apparaît comme un cesam offert pour garder éternellement un homme à la tête de nos États, je  pense que ce  n’est pas la panacée. L’enracinement de notre  démocratie passera inéluctablement dans notre capacité à produire des textes qui equilibreront nos institutions républicaines avec des  moyens d’actions dynamiques et bien réfléchis.
Ne voyons pas le diable dans ces troisièmes mandats!
Puisse Dieu guider et éclairer nos pas ! Amen !
Souleymane Doumbouya
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