Se dirige-t-on vers un glissement du calendrier pour le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée ? En tout le premier ministre a été clair encore une fois sur cette question lors d’une interview qu’il accordée à nos confrères de TV5 Monde.
Amadou Oury Bah a été clair. Le calendrier qui était établi avec notamment la CEDEAO pour l’organisation des élections fin 2024, ne sera pas respecté. Donc en clair il faut forcément s’attendre à un glissement.
« Le calendrier pour le retour à l’ordre constitutionnel tel qu’il a été défini ne le sera pas. Parce que initialement il était prévu la fin de la transition à la fin de cette année. Mais à la fin de cette année ce qui pourrait être organisé ce sera le référendum constitutionnel », a dit le premier ministre chez nos confrères de TV5 Monde.
Une déclaration qui fera forcément grincer les dents du côté de la classe politique et de organisations de la société civile qui ont déjà exigé le respect de la parole donnée à défaut après le 31 décembre 2024, ils ne reconnaîtront plus les autorités de la transition.