Invité de Fim FM dans l’émission Mirador ce mardi, le président de l’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG) a évoqué l’actualité sociopolitique de la Guinée. Dans son intervention, l’ancien homme fort de l’UFDG appelle au dialogue et à la concertation.
En ce qui concerne les manifestations, Bah Oury ne partage pas cet esprit du FNDC et des autres partis politiques dans le contexte actuel.
« La démocratie ne veut pas dire faire ce que je veux n’importe comment. La démocratie veut dire qu’on peut privilégier l’intérêt général et le sens de responsabilité. Est-ce que ce que je fais va dans le sens de l’intérêt général de la grande majorité de la population. L’organisation de manifestations dans ce contexte aussi fragile est inopportune et peut s’avérer dangereuse pour la stabilité du pays. Si nous voulons que le processus de la transition aille dans une dynamique conforme à l’intérêt du pays tout entier, utilisons d’autres moyens pour faire entendre les points de vue des uns et des autres. Aujourd’hui nous avons besoin que la concertation ou le dialogue se fasse le plus rapidement possible. Et le cadre qui doit être mis en place il faut qu’on accepte sa mise en place parceque c’est cela qui permettra au lieu que les revendications, les échanges d’idées se font dans la rue, ça va se faire autour de la table », a réagi l’ancien ministre de la réconciliation nationale.
Ensuite, il s’est adressé au gouvernement guinéen et au CNRD d’accélérer le processus de dialogue avec les acteurs de la transition.
« Lorsque vous dirigez, vous êtes en premier lieu, c’est vous qui devez prendre l’initiative. Donc celà revient au gouvernement et au CNRD d’accélérer ce processus et il ne faudra pas attendre. Ça c’est un aspect essentiel, si d’autres ne veulent pas y participer libre à eux de ne pas participer. Mais l’esprit du dialogue, de la concertation, tel qu’il avait été décrit dans les valeurs du CNRD soit mis en œuvre et la population jugera de ceux qui sont de bonne foi ou pas. Ça c’est une propriété des priorités dans le contexte actuel. »
Enfin, Bah Oury souhaite que la Guinée de défie pas la communauté internationale notamment la CEDEAO.
« Les discussions avec la CEDEAO doivent être également encore nécessaires parce que nous avons besoin d’une entente avec la CEDEAO parceque si non, nous ne pouvons pas avoir des possibilités de coopération dans tous les domaines avec la communauté internationale. La Guinée pour dérouler la feuille de route de la transition, l’organisation du processus de recensement, nous avons besoin d’une forte implication de la communauté internationale. Donc nous avons besoin d’une entente rapide avec la CEDEAO pour éclaircir l’horizon et avancer… » ,a conclu le président de l’UDRG.
Pathé Diallo pour planete7