Onze mois après le coup d’État qui a renversé le régime d’Alpha Condé, le président du parti UDRG dévoile l’une de ses conversations avec l’homme du 5 septembre.
Bah Oury dans un post sur sa page Facebook, révèle qu’il a eu une conversation axée autour de la réussite de la transition avec Colonel Mamadi Doumbouya seulement deux jours après la chute du régime Condé.
« Deux jours après le coup d’Etat du 5 septembre, j’ai eu une conversation avec le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya. Nous nous sommes promis que chacun là où il est, doit œuvrer pour que la transition réussisse. En tant qu’homme politique, je fais ma part pas pour quelqu’un, mais pour mon pays. Parce que je sais que si cette transition échoue, nous échoueons tous. Le pays risque d’en sortir en lambeau« , a expliqué l’ancien ministre de la réconciliation nommé membre du comité national des assises quelques mois plus tard.
Le président de l’UDRG désapprouve la démarche de la classe politique et d’autres entités des forces vives pendant cette période exceptionnelle que le pays traverse.
Bah Oury martèle que la transition ne doit pas être un simple combat lié à sa durée. Elle doit permettre de rectifier certains risquent que courent certains pays de la sous-région.
« Il y a aussi une prise de conscience sur les dangers qui nous guêttent. J’ai l’impression que la classe politique guinéenne fait fi des dangers qui guêttent la Guinée. On fait comme si cette transition, c’est uniquement la durée. Or la sous-région ouest-africaine est en feu. Ce qui s’est passé ailleurs peut venir ici. Et si nous échoueons, on ne parlera plus d’une présidence. On se retrouvera dans la même situation que les Etats faillis à côté », estime M. Bah.