Atelier de formation de l’ASPU sur la situation socio-politique du pays
Le civisme, l’ethnocentrisme et le multipartisme étaient au menu d’un atelier de formation, ce mardi, dans la salle de conférence de la mairie de Kaloum. Une action de l’Association pour la Solidarité, la Paix et l’Unité. C’est la maire qui a procédé à l’ouverture officielle dudit atelier. Une cinquantaine de jeunes y ont pris part.
L’Association pour la Solidarité, la Paix et l’Unité est une ONG à but non lucratif et apolitique. Pour contribuer à la normalisation de la situation socio-politique, elle mise sur les ateliers de formation. Ce 10 mars 2020, elle a réussi à former une cinquantaine des jeunes de la commune de Kaloum. La maire de cette commune trouve l’initiative nécessaire et espère d’elle un résultat positif.
« Même entre un enfant et son père, s’il n’y a pas de dialogue, la famille n’existe plus. Donc la pierre angulaire c’est le dialogue. Ils ont fait appel aujourd’hui à 50 jeunes qui vont, eux-aussi, aller transmettre à d’autres qui à leur tour vont transmettre à d’autres. C’est là que ça prendra toute la nation. Donc ce qu’ils ont posé comme acte aujourd’hui est salutaire », précise Aminata Touré.
Pour le président de l’Association organisatrice de l’atelier de formation, les thèmes développés concordent avec la situation actuelle du pays. Il assure que leur compréhension par les participants peut être utile à la Guinée.
« Depuis notre accession à l’indépendance, notre pays cherche toujours à se développer. Avec l’avènement de la démocratie et du multipartisme, le peuple de Guinée fait face à un tissu fragilisé. Pour éradiquer cela, nous devons agir de façon positive dans le sens de trouver la solution. Dans la vie, partout où il y a un problème, il y a toujours une solution à côté. Il suffit de savoir comment trouver la solution. L’exemple, il y a d’autres pays qui ont connu des crises plus graves que celles nous avons connu. Mais ces pays ont quand même pu trouver de solution. Chez nous aussi c’est possible de trouver une solution à nos problèmes. Donc c’est ce qui nous a poussés à organiser cet atelier de formation », explique Mamadou Falilou Bah.
Docteur Makanera Kaké, un des formateurs, s’est dit honoré de partager son expérience sur les thèmes avec les participants. Tout comme la maire, il est convaincu que l’atelier de formation va porter fruit.
Oury Maci Bah