Assumons ensemble notre histoire commune et soyons fiers de notre chère Guinée!

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Si c’est par la subjectivité que le débat devrait nécessairement passer pour que la vérité soit rétablie dans toutes ses apparences dans notre pays, alors passons par elle pour y arriver. Thierno Monenembo sait le faire sournoisement. Pourquoi pas nous aussi?

Pour un peu reprendre l’un des passages de l’une de mes précédentes tribunes, je suis souvent incompris parce que je fais partie de ces nombreux guinéens qui refusent la mystification et la falsification de notre vécu commun. Mettre les choses dans leurs contextes afin de rétablir la vérité, est notre combat. Et pour la vérité, nous sommes prêts à tout, même si c’est au péril de notre propre vie.

« Nul n’a le droit d’effacer une page de l’histoire d’un peuple, car un peuple sans histoire est un peuple sans âme », a dit Alain Foca.

De 1958 à nos jours, des individus mal intentionnés, bien charpentés et à la solde de l’ancienne puissance coloniale, administrent, sans rien cacher et sans gêne aucune, des viols collectifs sur notre histoire commune.

Les patriotes guinéens ne devraient plus laisser le champ libre à ces intellectuels animés d’un esprit revanchard, qui veulent mordicus renvoyer les populations les unes contre les autres. Malheureusement, une bonne partie de l’opinion reste amorphe face à ce phénomène habilement arrangé.

Les victimes du camp Boiro : cas du 18 octobre 1971 ?

Certes, l’ensemble du Peuple de Guinée veut connaitre la vérité sur ce rocambolesque dossier du 18 octobre 1971.

Cependant, des questions méritent d’être posées comme : qu’est-ce que ces prétendues victimes ont fait pour se retrouver au camp Boiro? À cause de leur visage ou nom ? Ou pour avoir commis des actes répréhensibles ?

Plutôt que de formuler des demandes aux nouvelles autorités pour le rétablissement de tel ou tel autre, pourquoi ne pas demander la réouverture des procès, puis que c’est à l’issue des verdicts des tribunaux populaires révolutionnaires qu’ils ont été envoyés au camp Boiro et non en fonction de l’humeur de l’homme du NON à De Gaulle ? La loi n’autorise-t-elle pas cela au cas où un citoyen ne serait pas satisfait d’une sentence ?

Ni le Président Sékou Touré, ni le Général Lansana Conté n’étaient saints, tout comme nulle personne d’ailleurs. Mais ils n’étaient pas non plus des démons incarnés comme tentent de faire croire des individus de l’acabit de Thierno Monenembo. Résumer donc les gestions et la vie de ces grands hommes qui occupent une place importante dans notre vécu commun aux simples discours de haine, est une manière éhontée de travestir l’histoire de notre pays.

En clair, autant nous nous enorgueillissons de l’Almamy Samory Touré, Zégbéla Togba Pivi, Kissi Kaba Keita, Alpha Yaya Diallo, Boubacar Biro Diallo, Dinah Salifou Camara, autant nous devrions l’être avec les Présidents Sékou Touré et le Général Lansana Conté.

Par ailleurs, les victimes du camp Boiro parlent souvent de plus de 50.000 morts sous le Président Sékou Touré. Mais à date, ils brillent de par leur incapacité à produire la liste même de 200 personnes.

Ces victimes présumées ont plusieurs fois été invitées à des débats contradictoires par ceux qui refusent catégoriquement ces allégations montées de toutes pièces contre le camarade Sékou Touré. Le célèbre historien Monsieur Sidiki Kobélé Kéïta (paix à son âme) l’avait demandé à maintes reprises. Mais très malheureusement, personne d’entre elles n’a daigné répondre un jour. Des gens se limitent tout juste à dire qu’ils sont victimes de tel ou tel autre. S’ils sont réellement convaincus détenir des preuves de leur innocence, pourquoi fuir le débat ?

L’ancien secrétaire général de l’Élysée chargé des affaires africaines, Monsieur Jacques Foccart, après s’être rendu compte des dégâts et le grand tort que son pays a fait à notre pays, a présenté des excuses et demandé pardon au Président Sékou Touré.

Citation : « Bravo Monsieur le Président. J’ai tout essayé pour vous démettre du pouvoir et pour vous assassiner. J’avoue qu’avec vous j’ai échoué sur toute la ligne. Ce qui m’est rarement arrivé. Du fond du cœur, je vous demande pardon, Excellence ! »

Ces quelques mots de ce véritable architecte de la cabale permanente contre la Guinée ne suffisent-ils pas pour réaliser que les complots ourdis contre le Président Sékou Touré étaient loin d’être imaginaires ?

Sayon MARA, Juriste

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