L’union des forces républicaines a tenu ce samedi 10 décembre sa traditionnelle assemblée générale à son siège à Matam. La question du dialogue politique et le respect des droits de l’homme sous le CNRD sont les questions abordées par les responsables de l’UFR.
Fodé Baldé, le responsable de la communication digitale du parti a dressé un bilan globalement « négatif » des droits de l’homme sous le régime militaire.
« Il est vrai que les droits de l’homme ont été violés par les régimes précédents c’est d’ailleurs pourquoi il est inacceptable que le CNRD en fasse de même avec les multiples violations des droits de l’homme. Nous estimons que si par le passé on a connu le camp Boiro, le camp Soronkoni ainsi de suite, avec l’homme du 5 septembre on ne devrait plus assister à des prisonniers politiques, des assassinats lors des manifestations. Sous l’ère du CNRD le bilan en terme du respect des droits de l’homme ou droits humains est totalement négatif. Jeter par terre, trimballer, amener en prison, incapacité de jugement, interdiction des manifestations autant d’éléments qui font que les droits de l’homme sont violés par le CNRD », a-t-il dénoncé.
S’exprimant sur la question du dialogue politique inter-guinéen, Fodé Baldé dénonce un manque de volonté des autorités de transition d’instaurer un dialogue inclusif.
« Ils ne veulent pas permettre à Sidya Touré, Cellou Dalein Diallo et Aliou Bah de participer au dialogue. Ils n’ont aucune volonté d’ouvrir un dialogue inclusif. Pourtant, nous sommes partie prenante du dialogue », rappelle ce responsable du parti UFR devant un parterre des militants
ADD pour Planete7.info