L’avocat des anciens travailleurs de Souapiti était devant la presse ce jeudi 12 janvier 2022 à Conakry. Il était question pour Maître Idrissa Bangoura au cours de cette conférence, de revenir sur la situation de ces clients qui continuent de réclamer 50% de leurs salaires qui avaient été refusés par les responsables du projet.
C’est une affaire qui a débuté en 2022, au tribunal de première instance de Mafanco. À la première audience les responsables avaient tenté de nier avoir employé les plaignants mais l’avocat est parvenu à démonter cet argument. Selon lui, le tribunal avait rejeté cette explication du projet.
« Le conflit qui oppose mes clients au projet Souapiti, c’est une affaire de payement d’arriérés de salaires, de primes et de dotation. Ils étaient au départ 142 travailleurs dans le projet, puisque chacun n’ayant pas la même patience d’autres se sont précipités pour aller prendre des montants avec l’inspection générale du travail. Parmi ces 142 victimes seuls 8 ont gardé la patience et ont accepté de croire à la justice. Ils sont venus nous consulter on a engagé la procédure, pour un premier départ le projet Souapiti a tenté de nous faire croire que c’est des gens même qui n’étaient même pas dans l’effectif du projet. Mais fort heureusement mes clients ont toujours leurs badges et leurs attestations de travail, qui ont été délivrés par le projet Souapiti lui-même et ils ont des bulletins et des relevés de comptes qui attestent que c’est le projet qui payait leurs salaires. Nous avons brandi toutes ces pièces justificatives devant le tribunal et cette question a été rejetée par le tribunal », a expliqué Maître Idrissa Bangoura.
Poursuivant, l’avocat des victimes est revenu en détail sur le fond du débat dans le dossier depuis le début de cette affaire.
« Au début, il était question de démontrer au tribunal, en quoi le projet leur doit des arriérés de salaire. À cela également nous avons démontré que pendant tout le projet les montants qui ont été payés à nos clients, c’était l’équivalent de 50% du montant de leurs salaires. Certains doivent percevoir 3500000 et quelques ils n’ont reçu que15000000gnf après calcul avec mes clients même sur le bulletin de salaire c’était mentionné payé 50%. Les 50 % restants ont toujours été réclamés par mes clients, durant tout le projet mais à chaque fois qu’ils font la réclamation le Directeur administratif et financier Foromo Denis Sagno, a toujours dit à mes clients de travailler seulement le moment venu ils seront tous payés. Donc ils sont restés dans cette attente jusque maintenant là, malheureusement le projet leur a remercié en 2021 un an après ils ont décidé de réclamer leurs arriérés de salaire de 50%, donc c’est dans ce cadre que nous avons initié la procédure », a-t-il précisé.
Il faut rappeler que le verdict dans ce procès est attendu le 20 janvier prochain au tribunal de première instance de Mafanco à Conakry.
Modiongassi pour Planete7.Info
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