Le tribunal de première instance de Mafanco a rendu le verdict ce vendredi 20 janvier 2023 dans le conflit qui oppose les 142 travailleurs du projet Souapiti et la direction du même projet pour non payement des arriérés de salaire. Dans son délibéré le juge a estimé que les anciens travailleurs du projet Souapiti n’ont pas fourni suffisamment de preuves dans cette affaire.
Surpris de la décision du tribunal, l’avocat des victimes estime que le droit n’a pas été dit et annonce qu’il fera appel.
« Je suis un peu surpris et très étonné par rapport à la décision qui a été rendue. Parce que vus les éléments de preuve que nous avons déposé au tribunal ça m’a paru un peu étonnant que le tribunal puisse constater que mes clients n’ont pas apporté de preuves suffisantes pour justifier leurs créances. Pas créance en tant que telle, mais pour justifier le non payement de leurs arriérés de salaire. Parce que la grille salariale que le projet lui-même avait établi signé à travers le Directeur administratif et financier, monsieur Foromo Denis Sagno. Cette grille a été déposée et communiquée. Contradictoirement aux débats, je pense que y a pas une autre preuve éloquente que cette grille salariale. Parce que dans cette grille il est clairement mentionné que c’est seulement les 50% qui ont été payés à mes clients. Où sont passés les 50% autres », s’interroge-t-il. Avant d’ajouter :
« Mais puisque la loi a tout prévu, nous sommes en première instance nous allons exercer la voie de recours en la matière. Peut-être que les auditions de l’autre côté pourront constater cette réalité pour rendre justice à qui de droit. Avec cette décision du tribunal je vais évidemment faire appel au nom de mes clients qui sont là, nous allons partir à la cour d’appel pour défendre nos droits, nos prestations parce que là j’estime que le droit n’a pas été dit », s’insurge maître Idrissa Bangoura.
Modiongassi pour planete7.info
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