Pour boucler sa deuxième mission de travail à Conakry où il assure la médiation entre les forces vives de la nation et les autorités de la transition, Dr Boni Yayi a produit samedi soir un communiqué dans lequel il formule des recommandations fortes à la classe politique.
Abdoul Sacko, le coordinateur du Forum des forces vives dit être séduit par la démarche et le travail abattu par l’émissaire de la CEDEAO en Guinée.
« Quand j’ai vu son communiqué, je trouve vraiment qu’il y a de la responsabilité et de l’objectivité dedans (…) », se félicite Abdoul Sacko, qui pense que ces reccommendations permettront aux chefs d’État de la CEDEAO à gérer la crise guinéenne.
« Moi je pense qu’il revient aux chefs d’État de lire ces recommandations dans le bon sens ».
Depuis plus de 72 heures des acteurs politiques s’attaquent par médias interposé et sur les réseaux sociaux à cause du timing accordé aux différentes coalitions politiques par le médiateur.
Certaines coalitions d’ailleurs comme la CPR de Faya Milimouno, annoncent qu’elles sont sur le point de récuser Thomas Boni Yayi.
Pour Abdoul Sacko, la question du temps est liée au contenu des échanges et les préoccupations de chaque délégation reçue.
« Nous-mêmes on a fait près de 3 heures en train d’échanger avec lui, mais ce n’est lié à une question de temps », estime cet activiste de la société civile lors d’une émission à FIM FM.
Par ailleurs, Abdoul Sacko en appelle au sens élevé de responsabilité de tous les acteurs impliqués dans le processus afin que ces différentes rencontres ainsi que les recommandations faites, puissent aboutir à la mise en place d’un cadre de dialogue pour une sortie de crise.