A quelques jours de l’installation de l’équipe du Conseil national de la transition prévue le 5 février prochain, des voix se lèvent au sein des Coalitions des partis politiques pour demander que le nombre des conseillers du CNT soit augmenté.
Dans un courrier adressé au CNRD, les responsables de l’Union des partis politiques (UPP), plaident pour l’élargissement de ces conseillers de 81 à 114. Ce qui va forcément exiger la révision de la charte de la transition dans sa disposition qui définie le nombre des conseillers de cette institution.
Mais est-ce possible de procéder à cette révision, Dr. Sékou Koureissy Condé, président du parti ARENA et ancien membre du CNT de 2009 soutient que c’est faisable. «Je dis oui, une modification de la charte est bien possible (…)», réagit-il.
Le président du parti ARENA trouve très faible la représentativité des partis politiques au sein du CNT. Pourtant explique t-il, ce sont les acteurs politiques qui représentent le peuple au sein de cet organe législatif et ce sont les compétiteurs lors des échéances électorales.
«Ce sont les partis politiques qui font les lois, qui discutent des modalités de leur compétition future. Alors lorsque ces acteurs potentiels sont exclus du processus, ce sont les syndicats, c’est la société civile qui sont apolitiques et non gouvernementale, qui sont appelés à voter les lois, à travailler à la place de ceux qui ont vocation à le faire. Et pour une solution simple il faut élever le quotta, passé de 81 à 114», a proposé Sékou Koureissy Condé joint au téléphone dans «les Grandes Gueules» sur Espace.